Etat de Palestine : quand Meyer Habib évacue sa grande frustration en s’attaquant à l’Algérie
Par Abdelkader S. – Il ne se passe pas une crise diplomatique entre l’Algérie et la France sans que Meyer Habib, ancien député israélo-français, ne vienne vomir son fiel sur l’Algérie. Et cette fois encore, dans un contexte où plusieurs capitales occidentales – et non des moindres – reconnaissent enfin ... Lire la suite

Par Abdelkader S. – Il ne se passe pas une crise diplomatique entre l’Algérie et la France sans que Meyer Habib, ancien député israélo-français, ne vienne vomir son fiel sur l’Algérie. Et cette fois encore, dans un contexte où plusieurs capitales occidentales – et non des moindres – reconnaissent enfin l’Etat de Palestine, ce zélé sioniste s’attaque à notre pays sans même chercher à établir un lien logique. Il se déchaîne, éructe, gesticule. Pourquoi ? Parce que la diplomatie algérienne, ferme, indépendante et désormais forte de son siège au Conseil de sécurité de l’ONU, dérange. Elle expose. Elle déracine le vernis hypocrite du discours occidental, et surtout, elle coupe l’herbe sous le pied à cette nébuleuse idéologique qui asphyxie toute pensée critique en France : le lobby sioniste.
Meyer Habib n’est pas un homme d’Etat. C’est un porte-parole, un haut-parleur hystérique de cette secte arrogante qui confond soutien à Israël et défense de l’indéfendable. Sa dernière sortie contre l’Algérie en dit long : ce n’est pas Alger qui est visé, c’est ce que l’Algérie incarne désormais sur la scène internationale. Une voix libre. Une voix du Sud. Une voix du droit. Alors, pris de panique, Habib tire dans tous les sens. Il accuse, insulte, amalgame. Dans cette confusion qu’il alimente, il espère sans doute rallumer les vieux réflexes islamophobes, coloniaux, paternalistes.
Mais ce temps-là est révolu.
Les Français, aujourd’hui, ne se laissent plus duper. Malgré l’emprise de ce lobby sur les médias et les institutions français, malgré la peur cultivée autour de toute critique d’Israël, le discours s’effrite. La colonisation en Cisjordanie ne fait plus illusion. Le massacre à Gaza a révélé l’ampleur de l’impunité. Et, pendant que Meyer Habib crie à la trahison, à la haine, à l’antisionisme assimilé sournoisement à l’antisémitisme, le monde, lui, avance. L’Irlande, l’Espagne, la Norvège, la France, la Grande-Bretagne et d’autres bientôt, reconnaissent l’Etat de Palestine.
Face à cela, l’Algérie, avec sa mémoire vive de la colonisation et sa diplomatie alignée sur les principes du droit international, ne pouvait qu’émerger comme un aiguillon dans la chair de ceux qui vivent de l’occupation. La colère de Meyer Habib est un aveu d’échec et son agressivité, une preuve que la ligne d’Alger dérange. Et c’est tant mieux. Cela veut dire qu’elle est juste et efficace.
Ce n’est pas l’Algérie qui est isolée, mais les Habib Meyer, les extrémistes, les tenants d’une pensée coloniale à bout de souffle, qui se retrouvent seuls à gesticuler. Leur monde s’effondre. Leur narration s’écroule. Et leur influence, en France et partout ailleurs, s’étiole.
Les hurlements du sioniste Habib Meyer et de sa brigue ne changeront rien à la marche du monde.
A. S.