Algérie : un voyageur venu de France interpellé à l’aéroport pour un drone de loisir

En arrivant en Algérie, un ressortissant algérien résidant en France a été immédiatement interpellé par la police à l’aéroport.

La raison ? Il transportait dans ses bagages un équipement jugé sensible, et donc interdit au transport et à l’utilisation sur le territoire national.

Faites très attention à ce détail lors de vos déplacements vers l’Algérie : le transport et la possession d’un drone – quelles que soient sa taille et son usage – sans autorisation préalable, sont strictement interdits. Son importation doit faire l’objet d’une autorisation et d’une déclaration préalables.

Un voyageur arrêté à l’aéroport d’Annaba à cause d’un drone

Sur son site web, la douane algérienne indique en effet que « les voyageurs ne sont pas autorisés à importer librement des équipements sensibles tels que les drones, les jumelles, les appareils GPS, les armes et leurs accessoires … ».

L’importation de ces équipements dits sensibles est en effet « soumise à une règlementation spécifique » et « à autorisations particulières en vue de leur importation, exportation, circulation, exploitation et détention par les personnes physiques ou morales », précise-t-on.

Fin juillet dernier, les services de sécurité relevant de l’aéroport international Rabah Bitat d’Annaba ont procédé à l’arrestation d’un voyageur en provenance de France, après avoir découvert un drone dans ses bagages, rapporte le journal La Sentinelle, citant des sources judiciaires.

La découverte de cet équipement sensible a été faite à l’issue d’une fouille de bagages routinière par les services des douanes algériennes. Après son arrestation, le voyageur âgé de 40 ans a été soumis à une enquête.

Un an de prison ferme requis contre le voyageur

Par la suite, il a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal d’El Hadjar, puis entendu par le juge d’instruction de la même instance de justice, ajoute la même source.

Le voyageur, un Algérien résidant en France, a affirmé lors de son interrogatoire qu’il ignorait la réglementation algérienne concernant le transport d’un drone dans les bagages. Il a indiqué avoir ramené le drone pour se divertir avec ses enfants, comme il le faisait en France.

Il a ajouté qu’il avait l’intention d’utiliser le drone sur le lieu de résidence de sa famille juste pour le plaisir et le divertissement, réfutant toute intention de le revendre. À l’issue de l’audience, le parquet a requis une peine d’un an de prison ferme à l’encontre du voyageur. Le verdict sera rendu dans les prochains jours.

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