Algérie – Union européenne: A quand la réactivation du Conseil d’association ?
La réactivation du Conseil d’association, qui est le « principal mécanisme » régissant le partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne, est devenue une nécessité. La demande a été exprimée ce samedi par Alger, selon les informations fournies par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Selon un communiqué du département, […] The post Algérie – Union européenne: A quand la réactivation du Conseil d’association ? appeared first on Le Jeune Indépendant.

La réactivation du Conseil d’association, qui est le « principal mécanisme » régissant le partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne, est devenue une nécessité. La demande a été exprimée ce samedi par Alger, selon les informations fournies par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Selon un communiqué du département, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a exprimé cette demande lors d’un entretien téléphonique avec la vice-présidente de la Commission européenne et haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas.
Cet entretien téléphonique entre les deux parties survient quelques semaines après une surprenante décision de la Commission européenne d’ajouter l’Algérie à sa liste de pays à « haut risque » en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Depuis quelques années, Alger n’a cessé de demander la révision de l’Accord d’association avec l’Union qu’elle estime déséquilibré en faveur de Bruxelles, avec des pertes colossales en matière d’échange et de retour d’investissement. Alger exige donc un rééquilibrage dans ses rapports avec l’UE, qui va dans l’intérêt des deux parties.
Pour Alger, cet accord signé il y a plus de vingt ans, dans des circonstances particulières de l’économie algérienne, sortie à peine d’une décennie « noire », est dépassé, obsolète et pratiquement loin des nouvelles réalités, marquées par des changements notables dans le fonctionnement de l’économie algérienne, dont les plus importants demeurent les diversifications de sa production.
Selon la même source, M. Attaf et Mme Kallas ont discuté des « perspectives actuelles et futures des relations entre l’Algérie et l’UE, dans le cadre bilatéral lié à l’Accord d’association et multilatéral englobant les pays de la rive sud de la Méditerranée ».
Au niveau bilatéral, le chef de la diplomatie algérienne a souligné la « nécessité d’activer » le Conseil d’association, qui est le « principal mécanisme » régissant le partenariat algéro-européen. Ce Conseil demeure « le cadre idéal pour aborder toutes les questions d’intérêt commun, tant politiques qu’économiques », a expliqué M. Attaf à la vice-présidente de la Commission européenne.
M. Attaf et Mme Kallas ont, en outre, abordé le « Pacte méditerranéen », actuellement en discussion entre l’Union européenne et les pays de la rive Sud, qui englobe outre l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie et la Libye, et qui pourrait toucher également d’autres pays, comme le Liban ou la Syrie.
Le chef de la diplomatie algérienne et la vice-présidente de la Commission européenne se sont mis d’accord pour « poursuivre et intensifier les efforts visant à parvenir à l’équilibre nécessaire dans le partenariat économique entre l’Algérie et l’Union européenne, d’une manière qui préserve les intérêts des deux parties et contribue au renforcement de la paix, de la sécurité et du développement durable dans l’espace euro-méditerranéen ».
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