Aliou Cissé ne viendra pas 

Seulement, la venue de l’ex-sélectionneur des Lions de la Teranga ne devra pas se faire pour la simple raison qu’il ne compte pas lâcher son poste actuel à la tête de l’équipe nationale libyenne. Celui qui a permis à son pays de remporter sa première Coupe d’Afrique des nations en 2022 s’est donc excusé auprès des dirigeants algérois. Actuellement en Italie où il suit de près le play-off du championnat libyen, Aliou Cissé n’a pas fermé la porte à une éventuelle arrivée sur le banc de touche usmiste, mais lors des prochaines années. Un message qui a été bien reçu et qui a poussé les responsables de la formation algérois à clore ce dossier et se tourner vers un autre qui pourrait bien aboutir à une belle fin.

Le fait qu’Aliou Cissé a décliné l’offre des Usmistes a permis de Juan Carlos Garrido d’être aujourd’hui le technicien le mieux placé pour avoir le poste. Celui qui a déjà entrainé les Rouge et Noir par le passé a toujours assuré aux dirigeants actuels qu’il est prêt à faire son retour du côté de Bologhine. Selon nos informations, il a même donné son OK pour être le premier responsable du staff technique mais jusque-là, Saïd Allik préfère temporiser un peu pour étudier toutes les autres pistes avant de faire son choix et passer à l’acte : celui d’engager un nouveau coach qui aura pour mission de diriger le groupe au moins lors de cette nouvelle saison.

En plus de Garrido, les dirigeants de l’USM Alger ont exploité quelques pistes locales et l’un des profils semble les intéresser plus que d’autres. Selon nos informations, le travail effectué la saison passée par Kheireddine Madoui à Constantine lui a permis de gagner des points. Le technicien sétifien dispose d’assez de crédit pour qu’il soit nommé à la tête du staff technique des Rouge et Noir. En ballotage, défavorable pour l’instant avec Garrido, l’ex-international, disponible, peut voir la situation changer à tout moment et serait prêt à dire oui aux Algérois si une offre officielle lui sera faite. Conscient qu’il sera mis dans les meilleures conditions possibles pour faire du bon boulot, Madoui n’attend qu’un signe de la direction pour se présenter à Alger et trouver un accord avant de débuter sa mission. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse rien n’est fait, mais les événements peuvent bien s’enchaîner d’une minute à l’autre. Bien qu’on peut dire d’ores et déjà qu’Allik peine à trouver un entraîneur.