Azzouz Naceri investi président du Sénat : « Je serai un président rassembleur »

Dans son tout premier discours, lors de son investiture hier, comme nouveau président du Conseil de la nation, succédant ainsi à Salah Goudjil, Azzouz Naceri a déclaré qu’il exercerait ses fonctions avec « dévouement, sincérité et loyauté » et qu’il serait un « président rassembleur ». L’ancien bras droit d’Ali Benflis au sein de son parti Talaie El Hourriyet a tenu, de prime abord, à exprimer « sa sincère reconnaissance et sa profonde gratitude à l’égard du président de la République pour son engagement continu à renforcer la position de l’autorité législative au sein du système de gouvernance, et son appréciation constante pour son rôle central dans l’établissement de l’État de droit et la consolidation de la pratique démocratique ». Ceci, avant de remercier également les membres du Conseil pour leur confiance, leur tendant la main pour « s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe et l’incarner de la meilleure façon possible ». Le nouveau président de la chambre haute du Parlement s’est, par ailleurs, engagé à exercer ses fonctions avec dévouement, sincérité et loyauté, ajoutant qu’il serait, « si Dieu le veut, un président qui rassemblerait tous les membres du Conseil, indépendamment de leur camp politique ou de leur affiliation à un groupe, et qui soutiendrait sa nature pluraliste et démocratique ». Dans son intervention, Naceri a souligné que l’Algérie « avance avec détermination et constance, sous la conduite du président de la République Abdelmadjid Tebboune, vers le développement et le progrès, et a obtenu des résultats positifs dans tous les domaines, qui sont devenus tangibles sur le terrain et que seul un ingrat ou un rancunier pourrait nier ». Il a également souligné la « nécessité de s’engager dans cette noble et riche entreprise nationale, et de contribuer efficacement à l’incarnation et à la réalisation des voies de réformes globales et diversifiées, menées avec sagesse, compétence et prudence par le président de la République, dans le but de parvenir à un développement global et durable, et de porter l’Algérie économiquement au rang des économies internationales émergentes d’ici 2027 ». Sur un autre plan, le nouveau président du Conseil de la nation a affirmé que celui-ci restera « attaché à ses pouvoirs constitutionnels, en coopérant avec les autres institutions constitutionnelles de l’État », réitérant sa sincère résolution et sa forte volonté de « promouvoir et de renforcer la vertu de coordination, de consultation et de coopération avec l’Assemblée populaire nationale, ce partenaire constitutionnel qui complète le Conseil de la nation dans la fonction législative ». Dans le même contexte, Naceri a affirmé que : « Les tâches, les activités et le programme intensif qui nous attendent durant cette législature exigent sans aucun doute de nous tous de valoriser notre performance et de renforcer nos efforts, afin que l’histoire nationale enregistre notre rôle précieux et notre contribution effective à l’édification d’une Algérie forte, respectée, stable, prospère et toujours attachée à sa référence historique, représentée par l’immortelle déclaration du 1er Novembre 1954. »

A.K.

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