Barbari :   « Je vais faire profiter le cyclisme algérien  du programme de développement de l’UCI »

Elle représente une aubaine pour assister le cyclisme national, notamment pour l’accompagnement des athlètes dans la préparation des évènements internationaux qualificatifs pour les Jeux olympiques 2028 de Los Angeles. Elle servira aussi le cyclisme algérien en particulier et africain en général, en profitant du programme de développement de la Fédération internationale. Comme il l’affirme à la presse : « Avant tout, mon élection au comité directeur de l’UCI est une victoire pour le cyclisme algérien et africain à la fois, et je ferai de mon mieux pour donner ce qu’on attend de moi. Étant proche du pôle de décision au sein de l’institution internationale du cyclisme, je vais faire bénéficier le cyclisme algérien des différents programmes de l’UCI, ce qui sera un acquis pour nous. Cette élection me permettra aussi d’être en contact avec les autres fédérations dont cette discipline est très développée, ce qui nous donnera l’opportunité de profiter de leur expérience sur tous les niveaux, que ce soit l’organisation, la formation et d’autres volets », dira Kheirredine Barbari.

Toujours dans le même esprit et avec la même volonté affirmée, Barbari s’est longuement exprimé sur l’accompagnement qu’il entend offrir aux athlètes algériens ainsi qu’aux techniciens, en mettant à leur disposition toute l’expérience acquise au sein du circuit européen. Il a ainsi développé sa vision : « En effet, nous avons d’ores et déjà défini une stratégie claire et ambitieuse pour le développement du cyclisme en Algérie. Depuis mon intégration au comité directeur de l’UCI, j’ai pris un engagement personnel fort pour faire en sorte que nos athlètes ainsi que nos techniciens bénéficient d’un encadrement d’excellence, puisant dans le savoir-faire et les méthodes éprouvées des pays les plus avancés dans cette discipline, ainsi que dans les différents programmes qu’ils mettent en place. »

Il a poursuivi en soulignant l’importance de la coopération au niveau continental : « Par ailleurs, je me consacrerai pleinement à la promotion du cyclisme africain dans son ensemble, en travaillant en étroite synergie avec les Fédérations nationales de tout le continent. Cette collaboration est essentielle, car la vision globale de l’UCI consiste à soutenir et développer la pratique du cyclisme de manière équilibrée et durable dans tous les pays, sans distinction. Le programme élaboré par cette institution internationale est particulièrement ambitieux et structurant. Il offre la possibilité de constituer de nouvelles équipes solides, qui pourront, grâce à ce dispositif de soutien innovant, bénéficier d’un encadrement technique et financier optimal, ce qui constitue un levier fondamental pour la montée en puissance et l’émergence durable de cette discipline sur notre continent. »

Quant au programme de la Fédération algérienne de cyclisme pour cette nouvelle saison sportive, le président de la FAC affirme avec conviction : « Conformément à la stratégie claire et précise tracée par les hautes instances dirigeantes de notre pays, qui accordent une importance majeure au développement du domaine sportif, il est impératif que l’Algérie soit le théâtre d’échéances internationales dans un large éventail de disciplines sportives. Nous allons entamer cette saison en organisant, dès ce mois d’octobre, le prestigieux Grand Prix international d’Alger, un évènement planifié en étroite collaboration avec la Ligue d’Alger et qui bénéficiera de la participation de nombreuses équipes étrangères reconnues. Je souhaite également préciser que des efforts soutenus ont été déployés et que nous avons déjà entamé les préparatifs pour le Tour d’Algérie 2026, un tour qui sera véritablement exceptionnel par son organisation et son impact. Pour ce qui est de nos équipes nationales, elles sont actuellement en pleine préparation pour les Championnats d’Afrique qui se tiendront au mois de novembre prochain. Dans une perspective d’amélioration continue, nos équipes auront à l’avenir l’opportunité de profiter de stages et de préparations à l’étranger, afin d’acquérir l’expérience indispensable en se confrontant aux meilleures équipes internationales, ceci dans le cadre du programme global de développement mis en œuvre par l’Union cycliste internationale (UCI). C’est précisément pour ces raisons que je suis convaincu que mon élection au sein du comité directeur doit avant tout bénéficier au rayonnement et à l’essor durable de notre pays ».

Avant de conclure, Kheirredine Barbari n’a pas manqué de rendre hommage à tous ceux qui ont œuvré pour que le cadre sportif algérien puisse être introduit dans toutes les institutions sportives internationales.

Il dira : « Grâce aux efforts conjugués de tout le monde, à leur tête les hautes instances du pays, le travail des cadres sportifs algériens et les moyens mis à leur disposition, la diplomatie sportive est en plein essor et c’est à nous, les fédérations, de valoriser cette stratégie de l’État et de donner les résultats souhaités. Dieu merci, le cadre algérien a intégré les institutions internationales et je peux vous citer Hammad, Meridja, Sadi et d’autres cadres qui ont intégré les institutions internationales, continentales ou territoriales, et tout cela est dans le cadre du retour de la diplomatie sportive. Cette réussite est le fruit des efforts conjugués de tout le monde et de la stratégie des hautes autorités du pays, et nous allons défendre les intérêts de l’Algérie. »