BEM: Des épreuves abordables et une organisation rigoureuse

Les épreuves du Brevet d’enseignement moyen ont commencé hier. La première journée s’est déroulée sans anomalie et les sujets jugés abordables. Par Fatima Arab « Le sujet de la langue arabe était facile, même si le thème de la production écrite était inhabituel », ont souligné plusieurs candidats à leur sortie du centre Ibn-Rabie-Mohamed-El-Kéfir situé à Rouiba, […]

Juin 1, 2025 - 22:58
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BEM: Des épreuves abordables et une organisation rigoureuse

Les épreuves du Brevet d’enseignement moyen ont commencé hier. La première journée s’est déroulée sans anomalie et les sujets jugés abordables.

Par Fatima Arab

« Le sujet de la langue arabe était facile, même si le thème de la production écrite était inhabituel », ont souligné plusieurs candidats à leur sortie du centre Ibn-Rabie-Mohamed-El-Kéfir situé à Rouiba, dans la banlieue Est de la capitale. D’autres ont trouvé que le deuxième exercice de physique, épreuve passée dans la matinée d’hier, était « dur ». Heureusement que le coefficient n’est pas aussi élevé que celui de l’arabe, ont-ils dit. La plupart des candidats étaient unanimes quant au caractère abordable des sujets pour la journée d’hier. Les enseignants qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux partagent ce point de vue, même s’ils estiment que le sujet de la numérisation choisi dans l’épreuve d’arabe peut perturber les candidats, vu qu’il était nouveau pour eux.
Le coup d’envoi officiel des épreuves a été donné par le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Sadaoui, depuis le CEM Mohamed-Boudiaf à Ghardaïa. Sur l’ensemble du territoire, 3 070 centres d’examen ont ouvert leurs portes pour accueillir près de 800 000 candidats, encadrés par plus de 240 000 agents mobilisés. Du nord au sud, d’ouest en est, les autorités locales, en coordination avec les Directions de l’éducation, ont mis en place les conditions nécessaires au bon déroulement des épreuves. À l’ouest du pays, notamment Oran, Mostaganem, Tlemcen, ou encore Tiaret, près de 180 000 élèves se sont présentés à l’examen dans des structures adaptées, dont certaines spécialement aménagées pour les candidats malades, détenus ou en situation de handicap.
Dans les wilayas du Sud, parfois confrontées à des conditions climatiques extrêmes, les mesures logistiques ont été renforcées : climatisation, fontaines d’eau fraîche, groupes électrogènes et moyens de transport pour les élèves des zones enclavées. À Bordj Badji Mokhtar, aux confins du pays, un effort particulier a été salué par les responsables locaux, qui ont insisté sur la mobilisation exceptionnelle déployée pour ne laisser aucun élève en marge. S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la wilaya de Ghardaïa, en marge du lancement officiel des épreuves, le ministre a affirmé que  » l’enjeu pour le secteur de l’Education est de réduire les inégalités scolaires et de chances et de favoriser l’épanouissement des élèves et l’émergence de la compétence ». La généralisation et l’accélération de l’opération de numérisation permet de réduire l’inégalité, de favoriser l’émergence du principe de la méritocratie et d’encourager une compétition juste entre les élèves, a expliqué M. Sadaoui, avant d’appeler les parents d’élèves à inscrire leurs enfants sur la plateforme numérique mise en place par le secteur de l’Education pour les nouveaux élèves en première année scolaire. Concernant la qualité du système éducatif, le ministre a estimé qu’elle constitue l’un des principaux facteurs permettant de garantir l’égalité des chances et que le secteur s’est résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance du système éducatif mais aussi l’épanouissement et la réussite de l’élève.
Le secteur de l’Education poursuit son cheminement vers l’avènement d’un système éducatif de qualité, fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer les jeunes à relever les défis de demain, a-t-il souligné.
« Nous nous attelons à soutenir par la formation spécialisée les enseignants dans des écoles de formation supérieure, afin de permettre l’émergence d’enseignants compétents », a soutenu le ministre, précisant qu’un système éducatif de qualité est tributaire d’une meilleure formation de l’enseignant dans la pratique pédagogique. L’examen du BEM 2025, démarré dans de bonnes conditions, se poursuivra aujourd’hui. Apres les épreuves de l’éducation islamique et de l’éducation civique dans l’après-midi d’ hier, les candidats passeront les épreuves de mathématiques et d’histoire- géographie et de l’anglais aujourd’hui.
F. A.