Cinglante remise en place de Samir Chibani et ses mensonges: Quand un wali veut discréditer une Agence étatique exemplaire
Porté par le président de la République, le projet de l’AADL est bien plus qu’une simple initiative administrative : c’est un véritable programme qui incarne la volonté de l’État d’offrir un logement digne aux Algériens. Face à cela, que trouve à faire le wali d’Oran ? Jeter l’opprobre sur l’AADL dans une pitoyable tentative de […]

Porté par le président de la République, le projet de l’AADL est bien plus qu’une simple initiative administrative : c’est un véritable programme qui incarne la volonté de l’État d’offrir un logement digne aux Algériens. Face à cela, que trouve à faire le wali d’Oran ? Jeter l’opprobre sur l’AADL dans une pitoyable tentative de masquer ses propres carences.
Par Meriem B.
Samir Chibani, au lieu d’assumer ses responsabilités et de travailler en bonne intelligence avec les institutions, s’adonne à un exercice bien connu : accuser sans preuve, gesticuler médiatiquement et semer la confusion. Mais la vérité est implacable. Les documents existent, les décisions sont officielles et les responsabilités sont claires. L’AADL a fait son travail. Ce type de comportement irresponsable ne sert qu’à perturber les efforts de
l’État et à discréditer le travail acharné de cadres compétents. Le logement est une priorité nationale, et nul n’a le droit de salir un projet présidentiel pour masquer ses propres échecs. Face aux déclarations outrancières du wali d’Oran, Riad Kamdani, directeur général de l’Agence, n’a pas hésité à répondre avec force. Dans une vidéo diffusée sur la page officielle de l’AADL, il rappelle que les accusations portées contre le secteur du logement ne reposent sur aucun fondement juridique ou administratif. «Après la polémique suscitée par les déclarations du wali d’Oran autour de l’Agence AADL, nous présentons à l’opinion publique toute la vérité appuyée par des documents officiels», a déclaré le DG de l’AADL. En effet, des documents officiels attestant de la remise des réservoirs d’eau le 10 octobre 2021, ainsi qu’une correspondance détaillée adressée aux autorités compétentes, viennent contredire en toute évidence les élucubrations du wali. Selon le directeur général de l’AADL, les déclarations du wali d’Oran comportaient des accusations directes visant le secteur du logement. Le même responsable a insisté sur le fait que ces accusations étaient sans base légale et ont porté préjudice à la réputation des acteurs du secteur. Riad Kamdani a rappelé que la gestion des sites de l’AADL, notamment le volet de l’alimentation en eau potable et la gestion des réseaux AEP, n’est plus du ressort de l’AADL, et ce, suite au litige judiciaire qui a opposé l’Agence aux souscripteurs de certains sites. «Ces accusations ne sont pas justifiées par des documents officiels et ont été démenties par le passé. A ce sujet, nous présentons les documents officiels attestant le transfert de gestion des réservoirs d’eau au profit de SEOR depuis 2021, suite à une orientation du ministère des Ressources en eau. Le 23 avril 2023, nous avons adressé un courrier officiel au wali d’Oran et aux autorités locales concernant cette situation», a-t-il déclaré. Le même responsable a assuré que la gestion des sites AADL de Messerghine à Oran relève désormais de la responsabilité des collectivités locales et non de l’AADL, notamment après l’annulation par la justice des frais de gestion des parties communes. Selon lui, les habitants de ces immeubles ne devraient désormais régler que le loyer mensuel, les charges communes étant supprimées suite aux décisions finales des tribunaux. Le premier responsable de l’AADL a rappelé que ces charges avaient été établies après une étude approfondie menée par le ministère de l’Habitat, et étaient destinées à couvrir des frais essentiels comme l’éclairage, le nettoyage des immeubles et des espaces verts. Dans un autre point important, le directeur général a révélé qu’une nouvelle lettre avait été envoyée au wali d’Oran le 10 septembre 2024, faisant suite aux décisions judiciaires finales exécutoires en faveur des habitants de Messerghine. Cette démarche visait à rappeler que l’AADL avait respecté ses obligations et avait informé les autorités compétentes en bonne et due forme au sujet des réservoirs d’eau. Il a conclu en affirmant : «Nous croyons que la coordination entre les différents secteurs de l’État est la voie la plus efficace pour servir le citoyen algérien. Nous appelons également à éviter les accusations gratuites qui nuisent aux institutions, à la compétence des cadres algériens et qui perturbent les efforts de l’État pour améliorer le logement». Ces faits démontrent que les critiques infondées du wali ne sont que le reflet d’un comportement opportuniste, destiné à détourner l’attention des véritables enjeux de gestion et de modernisation du logement en Algérie.
M. B.