Pétrole: La croissance de la demande sera «forte» en 2025

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur une «forte croissance» de la demande de pétrole en 2025, tirée par des prix bas et la consommation des pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), selon son dernier rapport. Par Salim K. La demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,1 million de barils […]

Fév 15, 2025 - 21:48
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Pétrole: La croissance de la demande  sera «forte» en 2025

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur une «forte croissance» de la demande de pétrole en 2025, tirée par des prix bas et la consommation des pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), selon son dernier rapport.

Par Salim K.

La demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2025, pour s’établir à quasiment 104 mb/j.
L’AIE est plus prudente que l’alliance des producteurs de pétrole, l’Opep+, qui a indiqué mercredi tabler sur une demande à 105 mb/j en 2025.
L’augmentation de la demande prévue par l’AIE entre 2024 et 2025 est 27 % plus élevée que celle observée entre 2023 et 2024. Elle est tirée par les pays hors OCDE – 2 % d’augmentation entre 2024 et 2025 – avec l’Inde suivie de la Chine.
La demande des pays de l’OCDE, quant à elle, «devrait retrouver son déclin structurel, après une augmentation modeste l’année dernière».
La production de pétrole a «plongé en janvier à cause d’un froid extrême affectant la production nord-américaine et du déclin de la production nigériane et libyenne notamment», selon l’AIE.
La production devrait tout de même graduellement augmenter en 2025, passant de 103,1 mb/j au premier trimestre jusqu’à 105,5 mb/j au cours de l’année. Elle pourrait être tirée par les pays de l’Opep+, selon l’AIE.
L’alliance élargie des pays producteurs de pétrole a confirmé mercredi son calendrier d’augmentation progressive de sa production de brut à partir d’avril.
Une fièvre a bousculé les marchés en janvier 2025 avec une augmentation de 8 dollars le baril. Elle s’est rapidement éteinte avec «les préoccupations (autour) de l’économie mondiale et la faible croissance de la demande ainsi que le cessez-le-feu à Ghaza (…) qui ont apaisé les tensions sur le marché», selon l’AIE.
Les prix du pétrole brut s’inscrivent dans une tendance de prix baissière, avec un repli de 20 dollars le baril en un an et demi.
S. K.