Cisjordanie occupée: l'ONU alerte sur l'augmentation des agressions à l'égard des Palestiniens
GENEVE - Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a alerté sur la multiplication des actes de violence et d'agression, depuis le début de l'année, à l'encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, rappelant de nouveau le caractère illégal de cette occupation qui dure depuis 1967. Un rapport publié mardi par le HCDH établit une augmentation des violences à l'égard des Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis le début de l'année : "757 actes d'agression contre des Palestiniens ou leurs terres ont été recensés depuis le mois de janvier, une augmentation de 13% par rapport à la même période l'année dernière", précise le document. Le dénominateur commun de toutes ces agressions, c'est la volonté de terroriser les Palestiniens pour les pousser à quitter les zones visées par l'expansionnisme colonial sioniste. C'est le cas par exemple de Masafer Yatta. Cette région subit de nombreuses pressions et une véritable politique de terreur menée par les colons, souvent soutenus par l'armée d'occupation. C'est ce que confirme le rapport publié par l'Office des Nations unies pour les droits humains, qui affirme que les déplacements de Palestiniens en Cisjordanie du fait des violences, du harcèlement et des mouvements de l'armée d'occupation, se multiplient notamment depuis le lancement d'une vaste agression militaire au début de l'année. Cette agression a abouti à l'évacuation forcée de trois camps de réfugiés palestiniens à Jénine, Tulkarem et Nour Shams. L'armée sioniste refuse qu'ils reviennent dans ces camps. Au total, plus de 30.000 Palestiniens ont été déplacés de force en Cisjordanie depuis le lancement de l'agression qui a aussi été l'occasion pour l'armée d'occupation de procéder à des assassinats sauvages, comme celui de la petite Leila Khatib (2 ans). Elle a été tuée d'une balle dans la tête par un soldat de l'armée sioniste le 25 janvier dernier, dans sa maison du village d'Ash-Shuhada près de Jénine. Leila fait partie des 964 Palestiniens tombés en martyrs, tués par les forces d'occupation et les colons en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023. La situation empire mois après mois : en juin, les Nations unies ont enregistré le bilan mensuel des blessés palestiniens par des colons le plus élevé depuis 20 ans (93 au total). En parallèle, les autorités d'occupation ont déposé des ordres de démolition pour plus de 1400 logements depuis le début de l'année, d'après l'ONU. Les démolitions de ce type ont déjà entraîné le déplacement de 2907 Palestiniens depuis octobre 2023, tandis que "près de 2400 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été déplacés par la force à cause des actes des colons, vidant des pans entiers de la Cisjordanie de ses habitants palestiniens".

GENEVE - Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a alerté sur la multiplication des actes de violence et d'agression, depuis le début de l'année, à l'encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, rappelant de nouveau le caractère illégal de cette occupation qui dure depuis 1967.
Un rapport publié mardi par le HCDH établit une augmentation des violences à l'égard des Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis le début de l'année : "757 actes d'agression contre des Palestiniens ou leurs terres ont été recensés depuis le mois de janvier, une augmentation de 13% par rapport à la même période l'année dernière", précise le document.
Le dénominateur commun de toutes ces agressions, c'est la volonté de terroriser les Palestiniens pour les pousser à quitter les zones visées par l'expansionnisme colonial sioniste. C'est le cas par exemple de Masafer Yatta. Cette région subit de nombreuses pressions et une véritable politique de terreur menée par les colons, souvent soutenus par l'armée d'occupation.
C'est ce que confirme le rapport publié par l'Office des Nations unies pour les droits humains, qui affirme que les déplacements de Palestiniens en Cisjordanie du fait des violences, du harcèlement et des mouvements de l'armée d'occupation, se multiplient notamment depuis le lancement d'une vaste agression militaire au début de l'année.
Cette agression a abouti à l'évacuation forcée de trois camps de réfugiés palestiniens à Jénine, Tulkarem et Nour Shams. L'armée sioniste refuse qu'ils reviennent dans ces camps.
Au total, plus de 30.000 Palestiniens ont été déplacés de force en Cisjordanie depuis le lancement de l'agression qui a aussi été l'occasion pour l'armée d'occupation de procéder à des assassinats sauvages, comme celui de la petite Leila Khatib (2 ans).
Elle a été tuée d'une balle dans la tête par un soldat de l'armée sioniste le 25 janvier dernier, dans sa maison du village d'Ash-Shuhada près de Jénine. Leila fait partie des 964 Palestiniens tombés en martyrs, tués par les forces d'occupation et les colons en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023.
La situation empire mois après mois : en juin, les Nations unies ont enregistré le bilan mensuel des blessés palestiniens par des colons le plus élevé depuis 20 ans (93 au total).
En parallèle, les autorités d'occupation ont déposé des ordres de démolition pour plus de 1400 logements depuis le début de l'année, d'après l'ONU. Les démolitions de ce type ont déjà entraîné le déplacement de 2907 Palestiniens depuis octobre 2023, tandis que "près de 2400 Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, ont été déplacés par la force à cause des actes des colons, vidant des pans entiers de la Cisjordanie de ses habitants palestiniens".