Extension du métro d’Alger vers l’aéroport et Baraki : Les travaux d’aménagement lancés
Nouvelle étape dans le renforcement du réseau de transport urbain. Les travaux d’aménagement de l’extension du métro d’Alger ont été officiellement lancés hier par le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, qui a souligné l’importance du respect strict des délais de réalisation. Ce projet d’envergure comprend l’extension de deux lignes majeures […] The post Extension du métro d’Alger vers l’aéroport et Baraki : Les travaux d’aménagement lancés appeared first on Le Jeune Indépendant.

Nouvelle étape dans le renforcement du réseau de transport urbain. Les travaux d’aménagement de l’extension du métro d’Alger ont été officiellement lancés hier par le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, qui a souligné l’importance du respect strict des délais de réalisation.
Ce projet d’envergure comprend l’extension de deux lignes majeures : la première reliera Aïn Naâdja à Baraki, et la seconde s’étendra d’El Harrach jusqu’à l’aéroport international d’Alger, en passant par l’université de Bab Ezzouar. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, ainsi que du ministre des Transports, Saïd Sayoud.
Ces nouvelles lignes visent à renforcer le réseau de transport urbain, à désengorger la circulation routière dans la capitale et améliorer le cadre de vie des citoyens grâce à des infrastructures modernes, sûres et performantes.
À ce propos, la longueur totale du réseau passera de 19 à 32 km, et le nombre de stations sera porté de 19 à 32, selon un communiqué du ministère. Une transformation majeure qui facilitera les déplacements entre quartiers résidentiels, universités et pôles d’activité, tout en augmentant la capacité du métro à 85 millions de voyageurs par an contre 45 millions actuellement.
Les travaux en cours portent notamment sur l’aménagement des tunnels, la construction des stations, la pose des rails, l’installation des systèmes de communication et d’alimentation électrique, ainsi que l’intégration d’équipements techniques de dernière génération conformes aux normes internationales de sécurité.
Le ministre des Travaux publics a mis en avant l’approche participative du projet, qui implique à la fois des entreprises nationales et étrangères, et ce, dans le but de favoriser le transfert de savoir-faire, valoriser les compétences locales et renforcer la formation de terrain, dans une perspective de développement durable des capacités nationales.
Le groupe public Cosider, chargé des travaux de génie civil, a été salué pour son professionnalisme et la qualité des partenariats établis avec des entreprises internationales. M. Rekhroukh a rappelé l’importance du respect strict des délais contractuels et de la coordination constante entre les acteurs.
Par ailleurs, le même responsable a mis en avant la coopération multisectorielle, entre le département des travaux publics et celui des transports, ajoutant que l’Entreprise d’exploitation du métro d’Alger a été activement impliquée dans toutes les étapes du projet, depuis l’élaboration du cahier des charges jusqu’au suivi technique, assurant ainsi une transition fluide vers la phase d’exploitation.
En outre, la collaboration fructueuse avec le secteur de l’enseignement supérieur a été mise en lumière, d’autant que des étudiants de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU) ont été distingués pour leur contribution à la conception intérieure des stations, dans le cadre d’un concours national. Cette initiative traduit l’ouverture des projets d’infrastructure vers le milieu universitaire et l’importance accordée à la formation appliquée. Selon le ministre, les chantiers du métro se transforment ainsi en véritables espaces d’apprentissage, notamment autour du pôle universitaire de Bab Ezzouar, offrant aux étudiants et stagiaires l’opportunité de lier théorie et pratique.
Rekhroukh a également salué le travail de l’entreprise GCF – Infrarail, l’invitant à poursuivre ses efforts dans la consolidation des partenariats stratégiques et dans le développement de programmes de formation et d’intégration professionnelle, à l’image du groupe Cosider. Selon le même responsable, ce projet d’extension du métro illustre la volonté des pouvoirs publics de faire du transport urbain un levier de développement durable, au service du citoyen et de la modernisation du pays.
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