Conférence à Alger sur le thème "Criminalisation du colonialisme français conformément aux lois internationales"
ALGER- "La criminalisation du colonialisme français conformément aux lois internationales", a été le thème d'une conférence organisée, mercredi, à l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saâd Allah", par le Réseau associatif de lutte contre la pensée néocoloniale mondiale, en coordination avec l'Observatoire national de la société civile (ONSC). A cette occasion, le président de l'ONSC, Noureddine Benbraham a affirmé que cette rencontre tend à examiner les voies et moyens de lutter contre la pensée néocoloniale et de projeter la lumière sur les différents crimes du colonialisme, documentés à travers des témoignages vivants, des recherches académiques et des images". Soulignant que les violations et les crimes commis par la France coloniale à l'encontre du peuple algérien "sont ancrés dans les esprits des jeunes générations", M. Benbraham a affirmé que la thèse française selon laquelle ces générations auraient oublié ce que leurs aïeuls et ancêtres ont vécu comme crimes contre l'humanité "est irrecevable", dans le contexte de l'appartenance, des valeurs révolutionnaires et de libération dont a fait preuve actuellement la jeune génération". Pour sa part, l'avocate Fatma Zohra Benbraham a affirmé que "la stratégie des autorités françaises de passer sous silence son passé colonial est obsolète", ajoutant que les crimes coloniaux français "sont imprescriptibles, en dépit des tentatives désespérées de manipuler les lois internationales qui criminalisent les pratiques coloniales, telles que l'usurpation, la politique de la terre brulée, les génocides et la disparition forcée". De son côté, l’écrivaine française Isabelle Vahé a fait un témoignage dans lequel elle a évoqué "les traumatismes de la période coloniale française en Algérie", notamment "les abus et les pratiques exercés par son père impliqué dans des actes de tortures contre les citoyens et les révolutionnaires dans les prisons françaises en Algérie". Ces faits sont documentés par un album photo que son père conservait fièrement pour immortaliser ses actes odieux. Elle a également évoqué "les intimidations qu'elle a subies de la part de diverses entités françaises, tant gouvernementales que non gouvernementales, en raison de ses écrits et ses interventions dénonçant les crimes de l’armée française, ordonnés par le gouvernement français pendant la période coloniale". De son côté, le recteur de l'université d'Alger 2, Said Rahmani, a précisé que cette conférence s’inscrit dans le cadre de "l'intérêt accordé à la préservation de la mémoire nationale et l'étude du passé colonial français en Algérie et ses événements historiques". A noter que cette conférence a rassemblé une élite de chercheurs spécialisés, des représentants d’institutions nationales et des militants associatifs".
ALGER- "La criminalisation du colonialisme français conformément aux lois internationales", a été le thème d'une conférence organisée, mercredi, à l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saâd Allah", par le Réseau associatif de lutte contre la pensée néocoloniale mondiale, en coordination avec l'Observatoire national de la société civile (ONSC).
A cette occasion, le président de l'ONSC, Noureddine Benbraham a affirmé que cette rencontre tend à examiner les voies et moyens de lutter contre la pensée néocoloniale et de projeter la lumière sur les différents crimes du colonialisme, documentés à travers des témoignages vivants, des recherches académiques et des images".
Soulignant que les violations et les crimes commis par la France coloniale à l'encontre du peuple algérien "sont ancrés dans les esprits des jeunes générations", M. Benbraham a affirmé que la thèse française selon laquelle ces générations auraient oublié ce que leurs aïeuls et ancêtres ont vécu comme crimes contre l'humanité "est irrecevable", dans le contexte de l'appartenance, des valeurs révolutionnaires et de libération dont a fait preuve actuellement la jeune génération".
Pour sa part, l'avocate Fatma Zohra Benbraham a affirmé que "la stratégie des autorités françaises de passer sous silence son passé colonial est obsolète", ajoutant que les crimes coloniaux français "sont imprescriptibles, en dépit des tentatives désespérées de manipuler les lois internationales qui criminalisent les pratiques coloniales, telles que l'usurpation, la politique de la terre brulée, les génocides et la disparition forcée".
De son côté, l’écrivaine française Isabelle Vahé a fait un témoignage dans lequel elle a évoqué "les traumatismes de la période coloniale française en Algérie", notamment "les abus et les pratiques exercés par son père impliqué dans des actes de tortures contre les citoyens et les révolutionnaires dans les prisons françaises en Algérie". Ces faits sont documentés par un album photo que son père conservait fièrement pour immortaliser ses actes odieux.
Elle a également évoqué "les intimidations qu'elle a subies de la part de diverses entités françaises, tant gouvernementales que non gouvernementales, en raison de ses écrits et ses interventions dénonçant les crimes de l’armée française, ordonnés par le gouvernement français pendant la période coloniale".
De son côté, le recteur de l'université d'Alger 2, Said Rahmani, a précisé que cette conférence s’inscrit dans le cadre de "l'intérêt accordé à la préservation de la mémoire nationale et l'étude du passé colonial français en Algérie et ses événements historiques".
A noter que cette conférence a rassemblé une élite de chercheurs spécialisés, des représentants d’institutions nationales et des militants associatifs".
Quelle est votre réaction ?