Deux officiers marocains tués pour Israël : le prix de la normalisation
Deux officiers supérieurs de l’armée marocaine auraient trouvé la mort lors d’une attaque de missiles iraniens ciblant I’entité sioniste des, rapportent des informations publiées par plusieurs sources. Ces officiers participaient à des manœuvres militaires conjointes avec l’armée israélienne, dans le cadre d’exercices stratégiques tenus sur le sol israélien. L’information, non confirmée officiellement par Rabat, suscite […]

Deux officiers supérieurs de l’armée marocaine auraient trouvé la mort lors d’une attaque de missiles iraniens ciblant I’entité sioniste des, rapportent des informations publiées par plusieurs sources.
Ces officiers participaient à des manœuvres militaires conjointes avec l’armée israélienne, dans le cadre d’exercices stratégiques tenus sur le sol israélien.
L’information, non confirmée officiellement par Rabat, suscite déjà de vives réactions au sein de l’opinion publique marocaine et arabe. Une coopération militaire de plus en plus assumée Depuis la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en décembre 2020 dans le cadre des Accords d’Abraham, les liens entre les deux pays ne cessent de se renforcer, notamment dans le domaine sécuritaire.
Le Maroc est aujourd’hui l’un des principaux partenaires de défense d’Israël dans la région du Maghreb. Des accords de coopération, des échanges de renseignements, et des exercices militaires conjoints ont été multipliés, suscitant des inquiétudes dans une partie de la population marocaine attachée à la cause palestinienne.
La mort des deux officiers intervient dans un contexte de confrontation croissante entre l’Iran et Israël. Téhéran a intensifié ses attaques en réponse aux opérations israéliennes dans la région, élargissant potentiellement le champ de la guerre à des acteurs indirects.
Si cette information se confirme, elle marquerait un tournant : le Maroc, bien que non engagé officiellement dans le conflit, en subirait déjà des conséquences humaines directes. Le silence du Makhzen entretient le flou, mais aussi un profond malaise. Comment justifier une présence militaire marocaine sur le sol israélien, en pleine guerre, alors que le discours officiel continue de soutenir « la cause palestinienne » ?
Les appels à la transparence se multiplient, y compris au sein de la société civile et des partis politiques. Si la participation de militaires marocains aux côtés d’Israël est désormais actée de facto, leur mort dans un conflit régional pose des questions graves.
Le Maroc peut-il rester un acteur neutre tout en s’impliquant militairement dans des alliances à haut risque ? Cette affaire risque bien de rouvrir un débat national sur les limites de la normalisation, les choix de politique étrangère, et surtout, la place réelle de la cause palestinienne au sein du Makhzen.