La suspension de l'accord UE-entité sioniste est dictée d'abord par le droit international

BRUXELLES - La Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a exhorté mardi l'Union européenne (UE), dont les chefs de la diplomatie sont en réunion à Bruxelles, à suspendre l'accord d'association avec l'entité sioniste, affirmant que cette démarche est dictée d'abord par les obligations de l'Union vis-vis du droit international. "Une réunion historique serait une réunion qui conduirait à la fin du génocide, au démantèlement de l'occupation et de l'apartheid (sionistes) à jamais, et au début de la justice et de la reddition de comptes", a-t-elle écrit dans un message posté sur les réseaux sociaux. Elle a souligné que l'UE est "légalement tenue de suspendre" l'accord d'association avec l'entité sioniste. Affirmant que l'UE est pour l'heure le principal partenaire de l'entité sioniste en termes d'investissement, loin devant même les Etats-Unis, elle a averti que "maintenir les échanges commerciaux avec une économie inextricablement liée à l'occupation, à l'apartheid et au génocide, c'est être complice". Pour rappel, l'accord de partenariat UE-entité sioniste signé à Bruxelles le 20 novembre 1995 et entré en vigueur le 1er juin 2000, repose explicitement sur le respect des droits humains, tel que stipulé dans son article 2. Mardi, des centaines de personnes solidaires de la cause palestinienne ont manifesté devant le siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles, en Belgique, pour exiger la suspension immédiate de l'accord de partenariat UE-entité sioniste et l'arrêt total des livraisons d'armes à l'occupant, ont rapporté des médias sur place.

Juil 16, 2025 - 09:34
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La suspension de l'accord UE-entité sioniste est dictée d'abord par le droit international
La suspension de l'accord UE-entité sioniste est dictée d'abord par le droit international

BRUXELLES - La Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a exhorté mardi l'Union européenne (UE), dont les chefs de la diplomatie sont en réunion à Bruxelles, à suspendre l'accord d'association avec l'entité sioniste, affirmant que cette démarche est dictée d'abord par les obligations de l'Union vis-vis du droit international.

"Une réunion historique serait une réunion qui conduirait à la fin du génocide, au démantèlement de l'occupation et de l'apartheid (sionistes) à jamais, et au début de la justice et de la reddition de comptes", a-t-elle écrit dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Elle a souligné que l'UE est "légalement tenue de suspendre" l'accord d'association avec l'entité sioniste.

Affirmant que l'UE est pour l'heure le principal partenaire de l'entité sioniste en termes d'investissement, loin devant même les Etats-Unis, elle a averti que "maintenir les échanges commerciaux avec une économie inextricablement liée à l'occupation, à l'apartheid et au génocide, c'est être complice".

Pour rappel, l'accord de partenariat UE-entité sioniste signé à Bruxelles le 20 novembre 1995 et entré en vigueur le 1er juin 2000, repose explicitement sur le respect des droits humains, tel que stipulé dans son article 2.

Mardi, des centaines de personnes solidaires de la cause palestinienne ont manifesté devant le siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles, en Belgique, pour exiger la suspension immédiate de l'accord de partenariat UE-entité sioniste et l'arrêt total des livraisons d'armes à l'occupant, ont rapporté des médias sur place.