IATF 2025: une délégation africaine salue les potentialités de l'Algérie dans les industries mécaniques
ALGER - Une délégation africaine composée d'opérateurs économiques, de responsables gouvernementaux et de représentants d'institutions financières, d'organisations professionnelles et d'organismes de recherches a salué, dimanche à Alger, les potentialités de l'Algérie dans les industries mécaniques, se disant disposée à lancer des partenariats pour le transfert des technologies et l'échange d'expertises. Cette volonté a été exprimée lors d'une visite sur le terrain effectuée par la délégation dans des unités industrielles spécialisées dans la construction automobile à Alger, dans le cadre du Salon africain de l'automobile, organisé en marge de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) qu'abrite l'Algérie jusqu'au 10 septembre. Dans ce contexte, M. Ibrahim Debbache, représentant de la délégation tunisienne participant au Salon et membre de l'Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM) a souligné que "les potentialités de l'Algérie dans la fabrication des camions et des autobus suscitent la fierté", ajoutant que cette visite "ouvre la voie à des initiatives de coopération entre l'Algérie et d'autres pays africains intéressés par le développement de ce type d'industries". Pour sa part, le directeur général du Conseil national nigérian pour la conception et le développement automobile (NADDC), Moussa Sani, a exprimé "la profonde admiration" de la délégation pour les équipements et techniques de pointe dont disposent les unités industrielles algériennes. "Ce à quoi nous avons assisté aujourd'hui constitue une source d'inspiration et nous aspirons à en tirer profit pour le développement de l'industrie automobile au Nigeria", a-t-il dit. Le Nigéria œuvre actuellement à renforcer ses capacités dans le domaine du montage et de la production, afin d'atteindre ses objectifs de développement de l'industrie nationale, d'où l'intérêt particulier porté par les opérateurs nigérians à la coopération technique avec les partenaires algériens, notamment dans les domaines de la fonderie métallique et des activités industrielles y afférentes, a-t-il ajouté. Pour sa part, Hani El-Wakeel, directeur du département des ventes et du développement commercial de l'entreprise égyptienne "Dr. Greiche", spécialisée dans la fabrication de vitres et miroirs automobiles, a estimé que cette visite affirme l'orientation de l'Algérie vers l'instauration d'une véritable industrie automobile nationale intégrée, exprimant la disponibilité de son entreprise à transférer son expertise pour contribuer à ce processus à travers l'investissement en Algérie. La délégation comprenait 42 personnes issues de plusieurs organismes, dont la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), les ministères de l'Industrie de plusieurs pays africains, ainsi que des opérateurs économiques et des représentants de grandes entreprises venus d'Afrique du Sud, d'Egypte, de Tunisie, du Ghana, du Nigéria, du Lesotho, du Mali, de l'Ouganda et de la Suisse. La délégation s'est également rendue aux différentes filiales de l'Établissement de développement des industries de véhicules de Rouïba (relevant du ministère de la Défense nationale), y compris l'unité de production de véhicules industriels et utilitaires, l'unité de production de la Société algérienne pour la production de poids-lourds de marque Mercedes-Benz (SAPPL-MB), ainsi que l'entreprise "Foundries Rouïba". Elle a aussi visité l'usine des activités générales de l'industrie, relevant du groupe "Algerian General Mechanics Holding" (AGM) à Rouïba, où elle a pu découvrir une gamme de tracteurs fabriqués localement, assister au processus de fabrication de stations-service mobiles et d'unités de séparation pétrolière produites pour la première fois en Algérie. Au terme de la visite, le directeur général de l'Etablissement de développement de l'industrie automobile, le Général Mahfoud Hamel, a souligné "la volonté du ministère de la Défense nationale, à travers la direction des Industries militaires, de moderniser les moyens de production et les véhicules, en vue d'augmenter les capacités productives et de garantir un produit conforme aux normes de qualité internationales par les établissements spécialisés relevant du ministère". Pour sa part, le directeur général du développement industriel au ministère de l'Industrie, Kheireddine Benaïssa, a salué le "haut niveau de professionnalisme" caractérisant les unités relevant du secteur des industries militaires, soulignant la coordination en cours entre son département ministériel et le MDN en vue de conclure des contrats de partenariat avec les pays africains participant à l'IATF. De son côté, le directeur général du Groupe de l'industrie mécanique (AGM), Mohamed Fawzi Kabir, a exprimé sa volonté de mettre à profit la tenue de la 4e édition de l'IATF en Algérie pour promouvoir les produits du groupe et signer des contrats d'exportation ou d'investissement avec des opérateurs africains. Cette visite s'inscrit dans le cadre des efforts dé
ALGER - Une délégation africaine composée d'opérateurs économiques, de responsables gouvernementaux et de représentants d'institutions financières, d'organisations professionnelles et d'organismes de recherches a salué, dimanche à Alger, les potentialités de l'Algérie dans les industries mécaniques, se disant disposée à lancer des partenariats pour le transfert des technologies et l'échange d'expertises.
Cette volonté a été exprimée lors d'une visite sur le terrain effectuée par la délégation dans des unités industrielles spécialisées dans la construction automobile à Alger, dans le cadre du Salon africain de l'automobile, organisé en marge de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) qu'abrite l'Algérie jusqu'au 10 septembre.
Dans ce contexte, M. Ibrahim Debbache, représentant de la délégation tunisienne participant au Salon et membre de l'Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM) a souligné que "les potentialités de l'Algérie dans la fabrication des camions et des autobus suscitent la fierté", ajoutant que cette visite "ouvre la voie à des initiatives de coopération entre l'Algérie et d'autres pays africains intéressés par le développement de ce type d'industries".
Pour sa part, le directeur général du Conseil national nigérian pour la conception et le développement automobile (NADDC), Moussa Sani, a exprimé "la profonde admiration" de la délégation pour les équipements et techniques de pointe dont disposent les unités industrielles algériennes.
"Ce à quoi nous avons assisté aujourd'hui constitue une source d'inspiration et nous aspirons à en tirer profit pour le développement de l'industrie automobile au Nigeria", a-t-il dit.
Le Nigéria œuvre actuellement à renforcer ses capacités dans le domaine du montage et de la production, afin d'atteindre ses objectifs de développement de l'industrie nationale, d'où l'intérêt particulier porté par les opérateurs nigérians à la coopération technique avec les partenaires algériens, notamment dans les domaines de la fonderie métallique et des activités industrielles y afférentes, a-t-il ajouté.
Pour sa part, Hani El-Wakeel, directeur du département des ventes et du développement commercial de l'entreprise égyptienne "Dr. Greiche", spécialisée dans la fabrication de vitres et miroirs automobiles, a estimé que cette visite affirme l'orientation de l'Algérie vers l'instauration d'une véritable industrie automobile nationale intégrée, exprimant la disponibilité de son entreprise à transférer son expertise pour contribuer à ce processus à travers l'investissement en Algérie.
La délégation comprenait 42 personnes issues de plusieurs organismes, dont la Banque africaine d'import-export (Afreximbank), les ministères de l'Industrie de plusieurs pays africains, ainsi que des opérateurs économiques et des représentants de grandes entreprises venus d'Afrique du Sud, d'Egypte, de Tunisie, du Ghana, du Nigéria, du Lesotho, du Mali, de l'Ouganda et de la Suisse.
La délégation s'est également rendue aux différentes filiales de l'Établissement de développement des industries de véhicules de Rouïba (relevant du ministère de la Défense nationale), y compris l'unité de production de véhicules industriels et utilitaires, l'unité de production de la Société algérienne pour la production de poids-lourds de marque Mercedes-Benz (SAPPL-MB), ainsi que l'entreprise "Foundries Rouïba".
Elle a aussi visité l'usine des activités générales de l'industrie, relevant du groupe "Algerian General Mechanics Holding" (AGM) à Rouïba, où elle a pu découvrir une gamme de tracteurs fabriqués localement, assister au processus de fabrication de stations-service mobiles et d'unités de séparation pétrolière produites pour la première fois en Algérie.
Au terme de la visite, le directeur général de l'Etablissement de développement de l'industrie automobile, le Général Mahfoud Hamel, a souligné "la volonté du ministère de la Défense nationale, à travers la direction des Industries militaires, de moderniser les moyens de production et les véhicules, en vue d'augmenter les capacités productives et de garantir un produit conforme aux normes de qualité internationales par les établissements spécialisés relevant du ministère".
Pour sa part, le directeur général du développement industriel au ministère de l'Industrie, Kheireddine Benaïssa, a salué le "haut niveau de professionnalisme" caractérisant les unités relevant du secteur des industries militaires, soulignant la coordination en cours entre son département ministériel et le MDN en vue de conclure des contrats de partenariat avec les pays africains participant à l'IATF.
De son côté, le directeur général du Groupe de l'industrie mécanique (AGM), Mohamed Fawzi Kabir, a exprimé sa volonté de mettre à profit la tenue de la 4e édition de l'IATF en Algérie pour promouvoir les produits du groupe et signer des contrats d'exportation ou d'investissement avec des opérateurs africains.
Cette visite s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'Algérie pour renforcer la coopération entre les pays africains dans le domaine des industries mécaniques, et refléter son rayonnement au niveau continental.
Cette initiative a été également l'occasion de consolider le partenariat économique et industriel entre les entreprises algériennes et leurs homologues africaines, afin de construire une industrie africaine intégrée, à même de répondre aux aspirations du développement durable sur le continent.
