Journée internationale du zéro déchet L’industrie du textile contribue à l’aggravation de la crise climatique

L’industrie du textile contribue à l’aggravation de la crise climatique, en raison du recours à des substances chimiques nocives pour l’environnement, a fait savoir le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, à l’approche de la Journée internationale du zéro déchet. «La fabrication des textiles fait souvent appel à des milliers de substances chimiques, dont beaucoup sont nocives pour les êtres humains et l’environnement», indique M. Guterres dans un message à l’approche de cette journée, célébrée le 30 mars de chaque année. Cette industrie «dévore les ressources telles que la terre et l’eau, et émet des gaz à effet de serre (GES), aggravant la crise climatique», ajoute M. Guterres, faisant observer que la production de vêtements connaît «un rythme effréné».
Le Secrétaire général de l’ONU relève, en outre, un énorme gaspillage textile, faisant savoir que chaque seconde, ’équivalent d’un camion à ordures rempli de vêtements est incinéré ou mis en décharge.
A cet égard, il appelle à adopter une approche différente qui permette de tenir les promesses des objectifs de développement durable (ODD), en matière de production et de consommation. Cette année, la Journée internationale du zéro déchet veut mettre l’accent sur la nécessité
d’agir dans le secteur de la mode et du textile pour réduire les déchets et faire progresser des solutions circulaires, sachant que le secteur textile produit de 2 à 8 % des GES annuellement, et utilise 215 000 milliards de litres d’eau, soit
l’équivalent de 86 millions de piscines olympiques.
A l’ONU, le Conseil consultatif pour le zéro déchet réunit actuellement des partenaires pour mettre fin à la production de déchets, notamment textiles, et contribuer à la réalisation des ODD, ajoute M. Guterres, appelant à davantage d’efforts en faveur du changement.
M. O.