La haine démasquée : l’extrême-droite française et son obsession algérienne…

Par Mohamed El-Maadi – Les voilà qui s’attaquent maintenant aux jumelages entre villes françaises et algériennes, ces braves matamores municipaux ! Quelle bravoure, quel courage de s’en prendre à des liens culturels et fraternels avec la subtilité d’un éléphant dans un souk ! Ces gestionnaires de bourgades qui se rêvent en croisés modernes, annulant des jumelages depuis leurs mairies climatisées, croient peut-être impressionner avec leurs délibérations mesquines.

Mais derrière ces gesticulations administratives se cache une réalité plus sombre : ces héritiers spirituels des ratonnades, aujourd’hui «dédiabolisés» et cravatés, oublient que leurs prédécesseurs de l’OAS ont fini par fuir sous de faux noms, terrorisés à l’idée que le FLN ne leur demande des comptes. Ces destructeurs de jumelages feraient bien de se rappeler que leurs «héroïques» ancêtres ont terminé leur parcours en changeant d’identité comme de chemise, regardant sans cesse par-dessus leur épaule.

Qu’espèrent-ils, ces bureaucrates de la haine ? Que leurs petites provocations municipales, leurs ruptures de jumelages et leurs délibérations fielleuses resteront sans conséquence ? L’Algérie de 2025 n’est plus celle de leurs fantasmes colonialistes. Chaque lien brisé, chaque jumelage rompu par pure idéologie haineuse sera méticuleusement consigné dans la mémoire d’un peuple qui n’a jamais plié devant les bourreaux.

Ces stratèges de sous-préfecture, qui transforment des actes administratifs en manifestations de haine, devraient méditer sur le destin de leurs prédécesseurs idéologiques. Aujourd’hui, ils rompent des jumelages ; demain, rêvent-ils de renouer avec les heures les plus sombres ? Qu’ils ne s’y trompent pas : pour chaque acte hostile, pour chaque goutte de sang algérien qui pourrait être versée, la réponse sera implacable.

Que ces apprentis tortionnaires en écharpe tricolore, ces fossoyeurs de l’amitié entre les peuples, soient prévenus : leurs petites manœuvres politiciennes d’aujourd’hui sont soigneusement observées. L’histoire a déjà montré comment finissent les porteurs de haine : dans la fuite ou dans l’oubli, mais jamais dans la gloire qu’ils s’imaginaient.

Un dernier conseil à ces champions de la rupture des liens fraternels : avant de jouer les fiers-à-bras avec vos délibérations municipales, rappelez-vous que vos prédécesseurs ont fini par brûler leurs papiers d’identité pour échapper à la justice. L’Algérie n’oublie rien, ne pardonne rien. Vos gesticulations administratives d’aujourd’hui pourraient bien être les prémices de votre propre chute demain.

La rupture d’un jumelage n’est pas un acte administratif anodin : c’est une déclaration de guerre culturelle qui révèle la persistance d’une idéologie mortifère. Ces nouveaux croisés en costume-cravate feraient bien de se souvenir que le temps des colonies est révolu et que leurs provocations mesquines ne font que creuser leur propre tombe politique.

M. E.-M.

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