La JSK ne rassure pas

Pour son troisième match amical joué mardi face au FC Emirates à Istanbul, la JSK s’est inclinée sur le score de deux buts à un.

C’est la seconde défaite de suite des Kabyles, après celle concédée face à Al Kholood lors du second match amical. Ce nouveau faux pas confirme encore que la JSK n’est toujours pas prête pour débuter le championnat. Des insuffisances à l’appel sont enregistrées, que ce soit sur le plan défensif ou sur le plan offensif. L’équipe a inscrit deux buts en trois matchs joués, tandis qu’elle a encaissé quatre buts en autant de rencontres. Une situation qui inquiète à la fois le staff technique et les supporters des Canaris, ces derniers craignant pour l’avenir de leur club, surtout devant le silence intriguant de la direction. Certes, il s’agit juste de matchs amicaux, toutefois la situation du club inquiète à quelques jours du début du championnat.

Zinnbauer exige du renfort
Le coach kabyle Josef Zinnbauer était très déçu après cette défaite de ses poulains lors de ce troisième match amical. Très objectif, il a affirmé clairement à ses responsables que le club a besoin de renfort. Son souhait est de voir d’autres attaquants capables d’apporter un plus sur le plan offensif. Le départ du buteur de l’équipe, Redouane Berkane, au Qatar a laissé un grand vide. En dépit du recrutement de Mahious, le technicien allemand juge utile de renforcer encore le club par trois voire quatre éléments avant le début du championnat. S’attendant à une saison difficile, le technicien allemand reste très catégorique : pour jouer les titres, l’équipe doit avoir un effectif riche. En réclamant du renfort, Zinnbauer met les dirigeants face à leurs responsabilités, ces derniers étant appelés à réagir s’ils veulent que la JSK réussisse de belles choses.

La direction répondra-t-elle favorablement ?
C’est la question que tous les supporters de la JSK se posent. Devant le problème d’argent vu que la société Mobilis a décidé le plafonnement des salaires, cela rend la tâche de la direction très difficile pour assurer les services de bons joueurs. L’exemple le plus concret est celui de l’attaquant Zinedine Ferhat, ce dernier ayant donné son accord depuis un bon moment sans toutefois signer pour des considérations financières. En d’autres termes, la clé est entre les mains de la société Mobilis, qui s’occupe du paiement des salaires des joueurs. Cependant, elle est dans l’obligation de respecter l’instruction de ne pas dépasser 50 milliards comme salaires par année, exigée par la FAF. Devant cette situation, la direction n’a pas une grande marge de manœuvre, en attendant de voir ce qu’elle fera pour répondre aux exigences de l’entraîneur.

M. L.