Intelligence artificielle : L’Algérie appelle à une gouvernance mondiale plus équitable
Depuis New York, où se tient la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Algérie a plaidé pour défendre une gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle qui soit équitable et profitable à l’ensemble des nations. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, intervenant lors de la réunion de haut […] The post Intelligence artificielle : L’Algérie appelle à une gouvernance mondiale plus équitable appeared first on Le Jeune Indépendant.

Depuis New York, où se tient la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Algérie a plaidé pour défendre une gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle qui soit équitable et profitable à l’ensemble des nations. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, intervenant lors de la réunion de haut niveau consacrée au lancement du dialogue global sur ce sujet, a livré un discours où se mêlaient conviction, ambition et appel au sursaut collectif. C’est ce qu’a indiqué, ce dimanche, un communiqué du ministère.
Dès l’ouverture de son allocution, Saïhi a tenu à saluer les efforts consentis par l’Espagne et le Costa Rica pour mener à bien le processus de concertation qui a débouché sur cette rencontre historique. Affirmant : « La création de ce dialogue, sous l’égide universelle des Nations unies, conjuguée à la mise en place d’un groupe scientifique international consacré à l’intelligence artificielle, représente une étape indispensable pour assurer un développement sûr, fiable et équitable de cette technologie. »
Le ministre a ensuite rappelé que cette question ne relevait pas d’un simple enjeu technologique, mais d’un choix stratégique qui engage l’avenir des peuples. Il a ainsi expliqué que « conformément à la vision prospective du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a lancé une stratégie ambitieuse visant à intégrer l’intelligence artificielle dans son processus de développement, à moderniser son administration et à améliorer la qualité de ses services ».
Le ministre a conforté ces propos en les illustrant par des réalisations concrètes, à l’instar de l’ouverture de l’École nationale de l’intelligence artificielle, le lancement du plus grand centre de données de la région, la création de pôles de compétences et la mise en place d’un fonds d’investissement destiné à encourager l’innovation et soutenir les start-ups. Mais au-delà de ses propres acquis, l’Algérie se projette sur la scène régionale et internationale. Saïhi a mis en avant le rôle moteur que le pays entend jouer en Afrique, soutenant que « le continent ne saurait être relégué aux marges du progrès technologique ».
Il a ajouté que l’Algérie a déjà donné la preuve de son engagement en organisant plusieurs conférences et rencontres internationales sur l’intelligence artificielle, en plaçant l’Afrique au centre de ses priorités et de son plaidoyer. D’où son appel à un dialogue mondial réellement ouvert et inclusif. Soulignant que « ce processus ne pourra atteindre ses objectifs que s’il repose sur une approche juste et transparente, permettant à chaque pays de faire entendre sa voix et de profiter des retombées positives de l’intelligence artificielle ». Le ministre a conclu son intervention en réaffirmant l’engagement de l’Algérie à participer activement et de manière constructive à ce chantier collectif. « Nous voulons bâtir, aux côtés des autres nations, un avenir numérique sûr, inclusif et partagé, où aucune nation ne sera laissée à l’écart », a-t-il déclaré, résumant en une phrase la position ferme et résolue de l’Algérie sur ce dossier stratégique.
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