L’Algérie regrette et se dit préoccupée
Alors qu’un consensus international s’est dégagé sur les moyens d’apaiser les tensions dans la région, l’agression israélienne contre la République islamique d’Iran, la nuit dernière, a donné lieu à des développements extrêmement dangereux qui ont encore aggravé la situation, avec le bombardement américain des installations nucléaires iraniennes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. […]

Alors qu’un consensus international s’est dégagé sur les moyens d’apaiser les tensions dans la région, l’agression israélienne contre la République islamique d’Iran, la nuit dernière, a donné lieu à des développements extrêmement dangereux qui ont encore aggravé la situation, avec le bombardement américain des installations nucléaires iraniennes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ironiquement, ce consensus international a souligné, et continue de souligner, la nécessité d’un cessez-le-feu, d’un retour à la table des négociations et d’un effort sincère et de bonne foi pour trouver une solution pacifique au dossier nucléaire iranien.
L’Algérie exprime sa profonde préoccupation et ses profonds regrets face à cette escalade, qui aggrave la situation dans la région et l’expose à des risques sans précédent et à des conséquences imprévues.
La sensibilité et la gravité de la situation imposent à chacun de tirer les leçons de l’histoire de la région, qui prouve indéniablement que les moyens militaires n’ont jamais résolu aucun des problèmes qui la touchent. La priorité est donc désormais de revenir à l’approche la plus sûre, la plus efficace et la moins coûteuse : une approche politique pacifique fondée sur les dispositions et les contrôles de la légitimité internationale et de la Charte des Nations Unies, qui peut épargner à la région de nouvelles tensions et tragédies.