Le courtisan honteux Moncef Marzouki attaque l’Algérie et célèbre la répression marocaine
Par Kamel M. – Alors que les voix des Marocains s’élèvent avec force pour dénoncer les tortures et les viols perpétrés dans les prisons de Mohammed VI contre des manifestants pacifiques, l’ancien président tunisien, jadis chantre des révolutions du «Printemps arabe», a choisi de se prosterner publiquement devant le régime ... Lire la suite

Par Kamel M. – Alors que les voix des Marocains s’élèvent avec force pour dénoncer les tortures et les viols perpétrés dans les prisons de Mohammed VI contre des manifestants pacifiques, l’ancien président tunisien, jadis chantre des révolutions du «Printemps arabe», a choisi de se prosterner publiquement devant le régime monarchique marocain, couvrant ainsi d’un voile complice les graves atteintes aux droits humains qui y sont commises. C’est dans ce contexte lourd que Moncef Marzouki, plutôt que de soutenir les Marocains en lutte, choisit la posture du courtisan. Pire, il va jusqu’à affirmer que le «Printemps arabe» serait un horizon valable pour certains pays comme l’Algérie et l’Egypte, mais pas pour le Maroc, où le régime ne devrait pas être renversé, seulement «réformé».
La rancune du bouffon de Tunis à l’égard de l’Algérie est veille comme le monde. Lors d’un déplacement au Maroc en juin 2019, le bouffon du roi avait cru bon de déballer ses platitudes bouffies de ressentiments contre notre pays sur les raisons du blocage de l’intégration maghrébine, utilisant les espoirs suscités par la transition politique en Algérie comme «cheval de Troie» pour donner une seconde vie à son agenda pro-marocain, qu’il a échoué à appliquer durant son séjour expéditif et plutôt insignifiant au palais de Carthage.
Ce n’était pourtant pas la première fois que le plus mauvais président tunisien de tous les temps faisait preuve d’absence de reconnaissance à l’égard de l’Algérie. Son empressement à commenter la situation interne algérienne était un indicateur de l’ampleur de son ressentiment et de ses frustrations. Toutefois, la virulence de sa sortie médiatique, à l’époque, atteignait le summum de l’ingratitude puisqu’elle émanait d’un homme politique ayant pourtant occupé une fonction présidentielle qui lui avait permis d’être un témoin privilégié des efforts algériens en vue d’accompagner la transition démocratique en Tunisie, au moment où ses partenaires traditionnels lui tournaient dos, y compris le Maroc qui s’attelait assidûment à récupérer les parts de marchés perdues par un concurrent traditionnel.
L’homme à la mémoire courte oubliait qu’au moment où la Tunisie était en pleine tourmente économique, l’Algérie était un des rares pays à lui octroyer une aide financière d’un montant global évalué à quelque 500 millions de dollars. Au plan politique, l’implication diplomatique d’Alger, au plus haut sommet de l’Etat, avait été couronnée par un chiffre record jamais atteint dans des relations bilatérales avec aucun autre pays de 30 visites de haut rang échangées rien qu’en une seule année. De même, au moment où la Tunisie commençait à faire face à la menace terroriste et au phénomène du retour des djihadistes, l’Algérie avait renforcé la coopération militaire et sécuritaire pour pallier, entre autres, le manque de moyens en la matière dont pâtit ce pays frère qui, à un certain moment, n’était plus en mesure de payer les soldes de ses personnels de sécurité.
L’amnésie sélective de Moncef Marzouki face à ces multiples marques de sollicitude de la part de l’Algérie, gouvernement et peuple, n’est pas innocente. Loin s’en faut. En fait, elle exprime le ressentiment profond de l’ancien président tunisien qui croyait pouvoir, en lançant quelques compliments frelatés en direction du hirak, se jouer de l’opinion publique algérienne pour se venger de deux «affronts» imputés injustement à l’Algérie.
Tout d’abord, au plan interne tunisien, Moncef Marzouki n’a pas digéré sa cuisante défaite lors de l’élection présidentielle de 2014 face à son successeur, le défunt Béji Caïd Essebsi, qui aurait, selon lui, reçu le soutien actif de la part du gouvernement algérien. Ainsi, celui qui se voyait incarner le visage de la Tunisie nouvelle ne peut admettre, à ce jour, une défaite aussi nette lors de la toute première élection au suffrage universel depuis la «révolution du Jasmin», dont le mythe exclusiviste est battu en brèche par les espoirs autrement plus prometteurs de la révolution tranquille qui est en cours en Algérie.
Ensuite, au plan maghrébin, l’ancien locataire du palais de Carthage a gardé une dent bien dure contre l’Algérie qui lui a signifié une fin de non-recevoir à son initiative de médiation entre le Maroc et son voisin de l’Est, qu’il espérait mener rondement au service du royaume de Mohammed VI dont il est d’ailleurs un sujet bien reconnaissant.
Les fanfaronnades de l’ancien piètre président tunisien ne résistent pas au tamis de la vérité objective qu’il a sacrifiée pour le compte d’une marocanité de rechange, dont rien ne garantit qu’elle lui procure une quelconque utilité politique dans son pays de naissance.
K. M.