Les italiens Leonardo et Bf signent un accord sur des projets agricoles en Afrique dans le cadre du plan Mattei
Deux entreprises italiennes ont signé un accord avec le gouvernement italien pour développer des projets agricoles dans plusieurs pays africains. Il s’agit de Leonardo et le groupe agro-industriel Bf, a rapporté l’agence Reuter le 17 janvier. Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan Mattei, qui vise à favoriser la croissance économique dans plusieurs pays, […] The post Les italiens Leonardo et Bf signent un accord sur des projets agricoles en Afrique dans le cadre du plan Mattei appeared first on Algerie Eco.
Deux entreprises italiennes ont signé un accord avec le gouvernement italien pour développer des projets agricoles dans plusieurs pays africains. Il s’agit de Leonardo et le groupe agro-industriel Bf, a rapporté l’agence Reuter le 17 janvier.
Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan Mattei, qui vise à favoriser la croissance économique dans plusieurs pays, notamment le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie. Le gouvernement espère que ces initiatives contribueront à réduire les flux migratoires.
Récemment, le Premier ministre Giorgia Meloni a annoncé que ce plan serait étendu à l’Angola, au Ghana, à la Mauritanie, à la Tanzanie et au Sénégal, portant ainsi le nombre de pays concernés à 14.
Les technologies fournies par Leonardo permettront de surveiller les cultures, les sols et les ressources en eau depuis l’espace. Elles seront intégrées aux activités agricoles et agro-industrielles menées par Bf. L’objectif est d’améliorer les rendements agricoles et de lutter contre des problèmes tels que le changement climatique, l’érosion des sols et la gestion des ressources.
Stefano Pontecorvo, président de Leonardo, a expliqué que le groupe fournirait des technologies numériques et satellitaires par l’intermédiaire de Telespazio, une entreprise commune avec la société française Thales et sa filiale satellitaire e-Geos. Il n’a pas donné de détails sur le montant de l’investissement prévu par Leonardo.
Federico Vecchioni, PDG de Bf, a déclaré à Reuters que son entreprise prévoyait d’investir 400 millions d’euros sur trois ans, en plus des prêts garantis par l’État. « Le partenariat a pour vocation de donner une réponse aux pays du bassin méditerranéen… de donner au tissu productif local des outils et de transférer des compétences, avec une approche non colonialiste de la gestion de leurs actifs », a expliqué M. Vecchioni à Reuters.
Fabrizio Saggio, coordinateur de la structure de mission pour la mise en œuvre du plan Mattei, a indiqué que le gouvernement prévoyait de signer d’autres accords avec des entreprises italiennes dans des secteurs identifiés avec les pays africains concernés.
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