Les puissances occidentales face au martyre de Ghaza : La pire des complicités

Qui arrêtera le génocide ? Combien encore d’enfants et de femmes seront massacrés pour que le monde, particulièrement les pays, qui prétendent posséder un certain pouvoir « planétaire », daignent enfin bouger et ne pas abandonner la population de Ghaza à une entreprise d’extermination sans nom ? Etant donné qu’il est prouvé aujourd’hui plus que par le passé que les grandes manifestations se déroulant dans les capitales occidentales n’ont aucune emprise sur la réalité.100, 200 mille ou un million de victimes innocentes ? Si de la part de ces pays, du moins une grande partie d’entre eux, l’entité sioniste tire l’essentiel de son soutien, le simple citoyen voit mal, très mal dans ce cas, comment cette stratégie va prendre fin. Neutralisées par les nombreux cartels agissant pour le compte de certains gouvernements acquis à Tel Aviv, même les organisations internationales, qu’elles soient des ONG indépendantes ou dépendantes des Nations-Unies, peinent à remplir leur mission humanitaire, alors que les bombardements continuent à un rythme infernal, engendrant mort et détresse au sein d’une population abandonnée à son sort. Dans la nuit du samedi à dimanche, l’entité a encore commis un massacre, en tuant plus de 100 personnes, selon les hôpitaux et les médecins locaux. Les bombardements ont également entraîné la fermeture du principal hôpital du nord de Ghaza. Du côté sioniste, les visées sont claires : vider le territoire palestinien de sa population. Les attaques aériennes visent aujourd’hui même les déplacés sous leurs tentes. Tel Aviv est en train d’utiliser tous les moyens pour réduire la résilience d’une population trahie par certains régimes arabes. Mais là, c’est une autre paire de manches. Le machiavélisme ambiant au niveau des chancelleries à travers le monde traduit la pire forme des complicités criminelles. Dans l’enclave palestinienne, rien n’est épargné. Hier dimanche, 5 journalistes palestiniens ont été tués, dimanche, dans des bombardements, a indiqué une source médicale palestinienne. La même source a indiqué également qu’une journaliste figurait parmi les victimes, qui ont perdu la vie avec des membres de leurs familles lors d’attaques contre des maisons et des tentes de civils déplacés dans diverses zones de Ghaza. Les nouvelles pertes portent à 222 le nombre de journalistes tués dans les attaques israéliennes à Ghaza depuis octobre 2023. En total, ce sont au moins 153 palestiniens, qui ont été tués au cours des dernières 24 heures. « Quand les bombes ne tuent pas, c’est la faim organisée qui fait son œuvre », a écrit le journal français, l’Humanité, qui s’interrogeait si cette étape ne va pas conduire à l’annexion totale de l’enclave palestinienne. Selon des informations publiées par le journal britannique Sunday Times, citée par la même source, « Israël prévoit une réoccupation partielle avec trois bandes de terre séparées et délimitées par quatre zones contrôlées par l’armée ».Dans leur déclaration finale, les participants au sommet arabe de Baghdad réclamaient des pressions internationales accrues pour stopper « l’effusion de sang » à Ghaza et appelaient la communauté internationale à financer un plan arabe de reconstruction du territoire palestinien. Une réponse complètement déconnectée d’une réalité apocalyptique qui s’aggrave de jour en jour.

Mohamed Mebarki

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