L’extrême-droite flique les journalistes pour le compte de la ripou Rachida Dati

Par Houari A. – La ministre marocaine de la Culture en France, Rachida Dati, incarne à elle seule la déchéance morale et politique qui gangrène la France aujourd’hui. Cette femme véreuse, loin d’assumer un quelconque respect des principes républicains, n’a pas hésité à faire virer deux journalistes simplement pour avoir osé exprimer une opinion négative sur elle – et ce, à titre privé, en dehors de tout cadre professionnel. Cette censure politique est d’autant plus scandaleuse qu’elle s’appuie sur des méthodes dignes d’une dictature : ces deux journalistes ont été espionnés par des nervis de l’extrême droite, liés au Rassemblement national, qui agit ici en véritable milice politique.

Cette affaire démontre de façon éclatante la collusion entre Rachida Dati et les forces les plus sombres de l’extrême-droite française. La ministre, en quête d’un appui pour se propulser à la tête de la mairie de Paris, joue un jeu dangereux en s’adoubant auprès de ces réseaux fascisants, au mépris des valeurs démocratiques. La décision de suspendre ces journalistes n’est pas un acte isolé mais un ordre donné en haut lieu, puisque Dati, en sa qualité de ministre de tutelle des médias gouvernementaux, a directement commandité cette sanction. Le but ? Museler la presse libre qui ose la critiquer, en particulier lorsqu’elle est prise en flagrant délit d’hostilité envers cette représentante des Républicains, à qui elle appartient politiquement.

Ce nouvel abus de pouvoir est aussi grave qu’il est symptomatique. Il s’inscrit dans un contexte politique où la droite dure cherche à écraser toute voix dissonante, quitte à bafouer la liberté d’expression et à utiliser des moyens illégaux. La présence de deux responsables socialistes au moment où les journalistes exprimaient leur opinion ne change rien à l’injustice : elle souligne au contraire le climat toxique dans lequel s’enfonce la France, où les alliances malsaines entre droites extrêmes et droite traditionnelle font fi des règles élémentaires de la démocratie.

Mais ce n’est pas tout. Rachida Dati, proche de Nicolas Sarkozy – elle-même mise en examen pour corruption – incarne un système de pouvoir pourri jusqu’à la moelle. Comme son mentor, elle est suspectée de pratiques illégales qui démontrent qu’au sommet de l’Etat français, la morale a disparu au profit des intérêts personnels et des magouilles. Cette affaire est une nouvelle preuve de la déliquescence de l’Etat français sous la présidence Macron, où la haute sphère politique est aux mains de responsables corrompus et autoritaires qui tiennent le pays en otage.

Le spectacle donné par cette ministre est indigne d’une République qui se prétend démocratique et respectueuse des droits fondamentaux. Les journalistes, garants essentiels de la démocratie, sont ici victimes d’une purge politique qui révèle l’ampleur du poison extrémiste infiltré dans les institutions. En France, la liberté de la presse est attaquée, l’Etat s’effrite, et la population se retrouve prise au piège d’une caste politique véreuse qui détruit tout sur son passage.

H. A.

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