Merad lance la saison estivale à partir d’Annaba : La Coquette étale tout son charme

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, accompagné de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Houria Medahi, du ministre de l’Hydraulique Taha Derbal et du ministre du transport Saïd Sayoud ainsi que de Sofiane Chaib, secrétaire auprès du ministère des affaires étrangères chargé de la communauté nationale à l’étranger, a procédé, dans la matinée d’hier samedi 21 juin, au lancement officiel de la saison estivale 2025. C’est dans une ambiance estivale des grands jours que Brahim Merad, a donné le coup d’envoi de l’ouverture de la saison estivale, à partir de la plage Rizi Amor, totalement métamorphosé et  pavoisée aux couleurs nationales et estivales.  Ceci intervient après des mois d’efforts consentis par l’exécutif de wilaya qui a mis bouchées doubles pour que la Coquette soit au rendez-vous estival. Intervenant, à l’occasion, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a affirmé que « le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, n’a pas lésiné sur les moyens pour une relance effective et durable du secteur du tourisme qui, au-delà du fait qu’il crée de l’emploi, est un créneau très porteur ».  Ajoutant que le chef de l’état, a, en outre, « donné des instructions aux autorités concernées par ce secteur, à injecter les moyens nécessaires pour faire de cette saison un succès, sans incidents ». Il a, dans ce contexte, souligné que l’Etat a injecté « plus de 7 milliards de dinars pour l’aménagement des façades maritimes des wilayas côtières du pays, soit une augmentation de 68 pour cent par rapport à l’année 2024.  Ceci a permis l’ouverture de 461 plages relevant 191 communes côtières, au profit des vacanciers ». Si l’on se réfère à l’exposé présenté par le directeur du tourisme à l’assistance, Annaba a scellé son avenir de ville balnéaire. Ce statut qu’elle mérite amplement eu égard à ses atouts multiples, se profile à l’horizon. Ainsi, le retard enregistré sur ce plan dans cette région, se révèle désormais du passé. Les moyens existant ont permis à Annaba de se mettre au diapason et par la même placer le tourisme, , sur la rampe du lancement, afin de mettre, au fil du temps, un terme à la domination des villes touristiques tunisiennes limitrophes ou près d’un million de touristes algériens avait opté l’année dernière pour le pays voisin, ce qui a fait grimper la demande dans le marché parallèle de la devise. D’ailleurs de l’avis des habitants et des observateurs,  la cité des rives de la Seybouse n’a jamais été gâtée en matière d’amélioration du cadre de vie à travers une large opération d’aménagement et de restauration, comme durant cette année, ou même les projets touristiques de la ZET d’Ain-Achir, qui étaient en hibernation depuis des années, ont été réactivés, avec en plus l’aménagement et la rénovation du front de mer, y compris celui du quartier de Sidi-Salem. La délégation ministérielle s’est déplacée à la plage Djenane El-Bey de Seraidi, ou elle s’est enquise sur l’aménagement des lieux. Celle-ci appelée communément « la grande plage », ou encore « Oued Bagrat » a été pendant des années la première destination touristique des familles annabies.  Réputée pour son sable fin et doré, cette plage connaît une grande affluence. Encouragées par la sécurisation des lieux, les familles reviennent chaque soir. Cette année, un intérêt particulier a été réservé par les autorités locales à cette partie du littoral annabi, long de 80 km. Les pouvoirs publics ont engagé une course contre la montre afin que cette plage soit fin prête pour l’été. Ainsi, il a été réalisé trois parkings de plusieurs centaines de véhicules. De même, on a procédé à la pose des poteaux d’éclairage à énergie photovoltaïque. Ce même type d’équipement a été également réalisé sur une distance d’une dizaine de kilomètres sur la route reliant la ville d’Annaba au lieudit « 8e » sur la route de Seraïdi. Apres, la délégation a visité la nouvelle gare maritime, qui doit recevoir à partir du mois de juillet de nombreux algériens installés en Europe. Sur place le ministre de l’intérieur comme la ministre du tourisme, ont insisté sur « une prise en charge réelle sur tous les plans de nos concitoyens ». Le quartier Sidi-Salem, autrefois sinistre et livré à lui-même, a bénéficié de tous les largesses des pouvoirs publics a changé totalement de look après la rénovation totale de son front de mer. Brahim Merad s’est même permis à cette occasion, un bain de foule au grand plaisir des habitants. En hibernation depuis des années en raison de l’occupation des lieux par des éleveurs, Le projet du village a été finalement lancé. Ceci grâce à un programme spécial de modernisation et de développement tous azimuts a été initié par le Président de la République, Mr. Abdelmadjid Tebboune, susceptible de faire sortir définitivement le quartier populaire et populeux de Sidi-Salem.  En fin, la mise en service de deux réservoirs, totalement réhabilité, d’un total 1.500 mètres cubes et la réception d’un répartiteur automatique de dernière génération, à Chaiba, était le dernier point de la visite de ka délégation ministérielles à Annaba. Le littoral Annabi a été complètement métamorphosé pour offrir un look nouveau aux milliers de visiteurs qui ont pris l’habitude de lui rendre visite. il faut le reconnaitre, que la cité des rives de la Seybouse a été l’objet d’un intérêt particulier des autorités locales en matière d’amélioration du cadre de vie à travers une large opération d’aménagement et de restauration, comme durant cette année, ou même les projets touristiques de la ZET d’Ain-Achir, qui étaient en hibernation depuis des années, ont été réactivés.  Ainsi, Annaba, ville ouverte sur la méditerranée et destination touristique par excellence, semble avoir pris conscience et toutes les stratégies seraient déjà mises en œuvre prenant en ligne de mire cette réalité incontournable que le développement du tourisme doit constituer une alternative à la dépendance de l’économie nationale aux ressources fossiles. Dotée d’un littoral long de 80km, la wilaya d’Annaba, demeure l’une des premières régions du pays qui semble avoir privilégié de cette option, d’autant plus que les potentialités que recèle la Coquette sont incommensurables.  Même si Annaba a, aujourd’hui beaucoup de rivales, elle reste, il ne fait aucun doute, une destination touristique certaine, grâce à ses atouts naturels hors communs et qui sont nombreux. Cette région, qui n’a, en réalité, jamais été boudé par les vacanciers, demeure l’une des destinations touristiques balnéaires les plus importantes du pays.
B. Salah-Eddine

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