Investissement dans l’industrie pharmaceutique : Vers des contrats de 400 millions de dollars
La foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) pourrait être fructueuse pour l’industrie pharmaceutique. Le ministre en charge du secteur, Ouacim Kouidri table, en effet, sur la conclusion d’importants contrats à l’issue de cet évènement qui se déroule à Alger depuis le 4 septembre en cours. En effet, s’exprimant devant la presse en marge de sa visite, […] The post Investissement dans l’industrie pharmaceutique : Vers des contrats de 400 millions de dollars first appeared on L'Est Républicain.

La foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) pourrait être fructueuse pour l’industrie pharmaceutique. Le ministre en charge du secteur, Ouacim Kouidri table, en effet, sur la conclusion d’importants contrats à l’issue de cet évènement qui se déroule à Alger depuis le 4 septembre en cours. En effet, s’exprimant devant la presse en marge de sa visite, hier, aux stands des entreprises opérant dans ce domaine d’activité, le ministre évoque des contrats d’investissements devant atteindre les 400 millions de dollars. « La participation de l’industrie pharmaceutique algérienne à cet événement connaît un franc succès et devrait déboucher sur la signature de contrats d’une valeur de 400 millions de dollars entre 22 opérateurs algériens et leurs homologues étrangers », indique-t-il. Dans la foulée, il souligne que l’organisation de cet événement économique en Algérie marque une « étape importante pour la consolidation de la coopération intra-africaine et le renforcement des partenariats économiques dans des secteurs stratégiques comme l’industrie pharmaceutique ». Ce faisant, Ouacim Kouidri rappelle les capacités industrielles et scientifiques dont dispose l’Algérie dans ce domaine, « notamment grâce à ses 218 usines de médicaments et d’équipements médicaux, représentant 26% du total des structures de production que compte l’Afrique (640 unités) ». « Ces atouts qualifient l’Algérie pour jouer un rôle central dans le renforcement de la souveraineté sanitaire africaine », déclare-t-il. Dans la foulée, le ministre souligne « la nécessité d’intensifier et de fédérer les efforts des pays africains dans le cadre de la coopération sud-sud et d’investir dans la recherche scientifique, l’innovation et la production locale pour construire une industrie pharmaceutique africaine capable de garantir la souveraineté sanitaire du continent et de se positionner en tant qu’acteur influent sur le marché mondial du médicament ».
« Homologation des médicaments »
Le ministre revient, dans la foulée, sur les efforts consentis par l’Algérie pour « faciliter les procédures d’enregistrement et d’homologation des médicaments locaux », précisant que « l’obtention, en octobre prochain, de la certification de niveau de maturité 3 de l’Organisation mondiale de la Santé, qui permettra de lancer l’exportation des médicaments produits localement, facilitera l’enregistrement des médicaments algériens à l’étranger ». Pour rappel, la directrice de la promotion de la production pharmaceutique au ministère, Imène Belabbès avait annoncé, le 1e septembre courant, que les « exportations pharmaceutiques de l’Algérie ont atteint 46 millions de dollars en 2024, contre 31 millions en 2023, principalement grâce à l’insuline ». « Ce chiffre devrait encore progresser avec les accords qui seront conclus lors de l’IATF 2025 », prévoit-elle.
Samir Rabah
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