Mohand Tamadartaza, président de la FAVB : « Garantir une meilleure stabilité au championnat national »

Dans le cadre de la restructuration de la discipline, Mohand Tamadartaza, président de la Fédération algérienne de volley-ball, a annoncé un changement majeur et fondamental dans la structure même du système de compétition de la Super-division, et ce à seulement quelques jours du coup d’envoi officiel de la nouvelle saison sportive (2025-2026). Cette réforme inclut, notamment, une réduction significative du nombre des clubs engagés, qui passeront désormais à douze, tous intégrés au sein d’un unique groupe, ce qui marque une rupture avec les éditions précédentes.

La première grande décision prise dans ce cadre concerne le mode de compétition lui-même, avec la suppression totale des phases de play-offs et de play-downs, autrement dit, les tournois habituellement organisés pour désigner le champion de la saison, ainsi que les équipes reléguées en fin de championnat. Les championnats d’élite se dérouleront dorénavant en un système aller-retour classique, sans étapes supplémentaires. Quant à l’excellence et aux mécanismes de relégation, ces règles resteront en vigueur pour la saison 2025-2026, mais seront réévaluées. La décision finale sera prise lors de la prochaine Assemblée générale ordinaire de la Fédération, prévue en 2026. Le président Tamadartaza met un accent particulier sur la nécessité d’un championnat resserré à 12 clubs, alors que la saison précédente comptait encore 20 équipes chez les messieurs, ce qui conduisait à des écarts de niveau très importants. En effet, la Fédération a observé des différences de scores très larges et peu compétitives lors des confrontations, un constat qui a motivé cette volonté d’optimisation afin de promouvoir un championnat national davantage homogène et compétitif, capable d’élever le niveau général des clubs et des joueurs.

Au-delà des changements dans le système de compétition, Mohand Tamadartaza a souligné que la Fédération algérienne de volley-ball attache une importance capitale à la promotion et au développement de l’arbitrage dans le pays. Pour cela, plusieurs stages et sessions de formation continue ont été organisés afin de permettre aux arbitres algériens d’améliorer leurs compétences techniques et de se perfectionner dans la gestion des matchs. Cette démarche est considérée comme essentielle, car le développement d’un corps arbitral performant et qualifié constitue un pilier incontournable pour une réforme réussie et durable de la discipline. Par ailleurs, le président de la Fédération a indiqué que le projet de réforme comprend également la mise en place d’un programme national de formation destiné aux entraîneurs et éducateurs sportifs, afin que le travail de développement et de perfectionnement se réalise de manière cohérente et uniformisée pour toutes les catégories et à travers toutes les régions. Cette stratégie vise à renforcer la professionnalisation et la qualité du suivi technique des jeunes talents comme des équipes seniors.

En outre, Tamadartaza a annoncé que la Fédération s’emploie activement à repositionner l’Algérie parmi les nations phares du volley-ball sur la scène internationale. Cela passe, notamment, par l’organisation d’événements sportifs majeurs dans le pays, afin d’offrir une visibilité accrue à la discipline et de renforcer la réputation de la Fédération à l’échelle continentale et mondiale. Lors de la même conférence de presse, le président est également revenu sur la récente participation de la sélection nationale masculine au Championnat du monde qui s’est déroulé aux Philippines. Malheureusement, l’équipe algérienne avait subi trois défaites consécutives, toutes sur le score de 3 sets à 0, face à des adversaires de très haut niveau (l’Italie, championne en titre et futur vainqueur du tournoi, l’Ukraine et la Belgique). Ce résultat a conduit Tamadartaza à reconnaître que la préparation de la sélection nationale avait été nettement insuffisante, tant sur le plan technique que physique et tactique.