Postes frontaliers d’El Tarf : Le flux vers la Tunisie en net recul !
Contrairement aux années précédentes, l’afflux des vacanciers algériens vers la Tunisie via les postes frontaliers d’El Tarf n’a pas encore eu lieu. Habituellement très fréquentée en été, surtout après la proclamation des résultats des examens de fin d’année, cette destination de prédilection, prisée pour sa proximité et l’absence de visa et que beaucoup préfèrent rallier […] The post Postes frontaliers d’El Tarf : Le flux vers la Tunisie en net recul ! first appeared on L'Est Républicain.

Contrairement aux années précédentes, l’afflux des vacanciers algériens vers la Tunisie via les postes frontaliers d’El Tarf n’a pas encore eu lieu. Habituellement très fréquentée en été, surtout après la proclamation des résultats des examens de fin d’année, cette destination de prédilection, prisée pour sa proximité et l’absence de visa et que beaucoup préfèrent rallier par voie terrestre, n’enregistre pas encore le rush habituel. Alors que, d’ordinaire, en pareille période, ils étaient en moyenne entre 10.000 et 15.000 personnes à franchir la frontière du côté d’Oum Theboul, et légèrement moins à partir d’El Ayoun, les flux semblent en net recul. Ces jours-ci, le nombre connaît en effet un déclin, comme nous avons pu le constater au poste d’Oum Theboul. Selon des préposés aux formalités de passage, le nombre de personnes se rendant en Tunisie a drastiquement baissé et oscille désormais entre deux et trois mille. D’où une attente moins longue que par le passé : environ une heure en moyenne, contre plusieurs heures auparavant. Beaucoup s’interrogent sur les raisons de cette baisse du nombre de touristes algériens se rendant en Tunisie. Selon des informations glanées ici et là, la nouvelle allocation touristique y serait pour quelque chose. En ce sens, un habitué de la destination Tunisie nous a déclaré qu’il ne peut pas faire le change pour cinq personnes — deux adultes et trois enfants — sachant qu’il est possible de changer 600 ou 500 euros, ou moins, sans toutefois dépasser le seuil autorisé par la loi. Notre interlocuteur ajoute que la contrainte d’une semaine (durée minimale du séjour, NDLR) est trop pesante. Un autre, qui connaît la Tunisie comme sa poche, fera remarquer que les prix dans les hôtels ont sensiblement augmenté. Même les studios et appartements voient leurs tarifs doubler. A titre d’exemple, une nuitée à 50 dinars tunisiens est désormais proposée entre 90 et 100 dinars. D’autres ont tout simplement évoqué les fortes dépenses liées à l’achat du mouton de l’Aïd al-Adha et à la rentrée scolaire qui approche à grands pas. À noter aussi l’intérêt croissant de beaucoup de familles pour des vacances dans une ville côtière algérienne. Selon un père de famille, ces séjours coûtent moins qu’en Tunisie où « tout est devenu cher ». De leur côté, les Tunisiens continuent d’affluer en grand nombre par les deux postes frontaliers de la wilaya, que ce soit en bus ou par leurs propres moyens. Et les choses iraient nettement mieux s’il n’y avait pas ces tacots utilisés pour la contrebande de carburant.
Iheb
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