L’Algérie confirme son attractivité en matière d’IDE : Le climat des affaires en amélioration  

L’Algérie confirme sa position en tant que destination montante pour l’investissement étranger. Selon le Global Attractiveness Index 2025, publié par le cabinet italien The European House-Ambrosetti (TEHA), le pays figure parmi les trois États africains les plus attractifs pour les capitaux internationaux. Selon l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), l’inscription de l’Algérie parmi les pays africains les plus attractifs pour l’investissement reflète les progrès accomplis par le pays.

 Cela reflète également les efforts déployés par l’État pour améliorer le climat des affaires, renforcer la transparence et offrir un environnement favorable à la réussite des projets d’investissement. Elle traduit également la confiance des partenaires et investisseurs étrangers dans les potentialités de l’économie nationale et ses perspectives d’avenir. 

«À travers les réformes profondes engagées, l’Algérie poursuit son action pour accroître son attractivité aux niveaux régional et international, contribuant ainsi à la réalisation de la croissance économique et des objectifs de développement durable », a souligné l’Agence.

L’indice, qui évalue 146 pays représentant près de 98 % du PIB mondial, est considéré comme une référence majeure par les investisseurs internationaux.

Il repose sur cinquante indicateurs clés relatifs aux flux d’investissements directs étrangers, au niveau de développement humain, au PIB par habitant et au chômage, mais aussi à la gouvernance, à la gestion économique, au développement technologique et à l’innovation scientifique.

L’amélioration du climat des affaires en Algérie s’explique notamment par les réformes entreprises ces dernières années. La loi sur l’investissement, adoptée en 2022 et révisée en 2023, joue un rôle central. Elle introduit davantage de transparence, simplifie les démarches administratives et garantit une protection juridique renforcée pour les investisseurs.

Dans le même sens, l’Algérie a enregistré des avancées notables, à l’instar de la mise en place d’une plateforme numérique unique pour l’enregistrement et le suivi des projets, l’octroi d’avantages fiscaux et douaniers ciblés, l’assouplissement des règles concernant les partenariats étrangers, ou encore la garantie de stabilité juridique pour sécuriser les investissements à long terme.

Les réformes entreprises ne passent pas inaperçues à l’international. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale mettent régulièrement en avant, dans leurs rapports, les avancées enregistrées par l’Algérie, notamment en matière de diversification de l’économie, de modernisation du système bancaire et de soutien à l’investissement productif. Ces institutions soulignent également les efforts du pays pour renforcer sa stabilité macroéconomique et créer un environnement plus propice aux affaires.

Au-delà de ces réformes, l’Algérie ambitionne de devenir un pôle économique majeur en Afrique et en Méditerranée. Les autorités entendent orienter les capitaux étrangers vers des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie, les énergies renouvelables ou encore les technologies de l’information.

Cette dynamique, confirmée par le classement international, traduit la volonté du pays de consolider sa place à l’échelle mondiale et d’accélérer la réalisation de ses objectifs de développement durable.

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