Réforme du Conseil de Sécurité : Attaf appelle à une Afrique unie pour corriger une « injustice historique »

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a réaffirmé avec force l’engagement indéfectible de l’Afrique en faveur d’une réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qualifiant cette démarche de nécessaire pour « corriger une injustice historique ».

S’exprimant lors du sommet du Comité des Dix (C-10) de l’Union Africaine, il a souligné que la position africaine commune gagne un soutien international croissant.

Face à une « crise aggravée » du système de sécurité collective et à la « paralysie quasi-totale » du Conseil de Sécurité, M. Attaf a insisté sur le caractère unique de la demande africaine.

Il ne s’agit pas d’une position isolée, mais de la volonté collective de 55 États membres, unis pour rectifier une marginalisation qui dure depuis trop longtemps. Selon le ministre, le monde comprend de mieux en mieux la légitimité de cette cause.

Le chef de la diplomatie algérienne a également rappelé que l’Afrique a prouvé sa capacité à contribuer de manière constructive à la paix et à la sécurité mondiales, notamment à travers le mécanisme des trois membres africains non permanents (A3).

Il a insisté sur le fait que « l’unité du موقف africain » demeure « la plus grande force et le plus précieux acquis » du continent dans ce combat diplomatique, appelant à un engagement renouvelé de tous les États membres sous cette bannière commune.

Pour l’avenir, Ahmed Attaf a exhorté le C-10 à poursuivre activement les négociations intergouvernementales et le dialogue avec les partenaires internationaux.

L’objectif ultime, a-t-il conclu, est de mobiliser un soutien maximal pour que la voix de l’Afrique pèse de tout son poids et contribue à l’édification d’un système multilatéral plus juste, efficace et fidèle aux principes de la Charte des Nations Unies.