Réunion ministère-syndicats du secteur: Education : des propositions pour fertiliser le dialogue

Le ministre de l’Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a instruit les directeurs centraux et les directeurs de l’Education pour la mise en place du dispositif permettant l’application des dispositions du nouveau statut particuliPar Fatima Arab C’est lors d’une visioconférence que le ministre s’est adressé dimanche soir aux cadres de son département. La conférence a été […]

Fév 17, 2025 - 19:58
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Réunion ministère-syndicats du secteur: Education : des propositions  pour fertiliser le dialogue

Le ministre de l’Education nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a instruit les directeurs centraux et les directeurs de l’Education pour la mise en place du dispositif permettant l’application des dispositions du nouveau statut particuliPar Fatima Arab

C’est lors d’une visioconférence que le ministre s’est adressé dimanche soir aux cadres de son département. La conférence a été ainsi l’occasion de mettre l’accent sur «l’obligation de l’application stricte et précise» des directives de la tutelle concernant la mise en place du mécanisme d’application des dispositions du statut particulier des travailleurs du secteur, indique un communiqué dudit ministère. L’instruction concerne notamment l’urgence de l’actualisation des dossiers des fonctionnaires, en vue de l’application des mesures financières et administrative résultant de ce nouveau texte. Le ministère a entamé la prise des mesures nécessaires pour la mise en œuvre du statut particulier et du régime indemnitaire, pour permettre aux fonctionnaires d’en bénéficier dans les plus brefs délais, que ce soit en termes d’intégration, de promotion ou de perception des augmentations. Cette conférence intervient au moment où le département organise des rencontres avec les organisations syndicales autour des dispositions du statut particulier des travailleurs du secteur. Le département de M. Sadaoui, a entamé une série de rencontres avec les représentants des syndicats du secteur autour des dispositions de ce statut, dont une partie suscite le mécontentement de certaines des ces organisations. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte) et le président du Conseil national du personnel du secteur de l’éducation nationale ont d’ailleurs été reçus avant-hier par le ministre, «dans le cadre de l’écoute des propositions des organisations syndicales». Le Snte a soulevé les points liés aux grades et promotions ainsi qu’à la situation des inspecteurs de l’enseignement primaire (spécialité alimentation scolaire) et les conseillers en alimentation scolaire, l’intégration de tous les inspecteurs de l’enseignement moyen en exercice hors catégorie et le renforcement de la position des directeurs des établissements d’enseignement des trois cycles et la révision du régime disciplinaire. Le président du Conseil national du personnel de l’éducation (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique – Snapap), quant à lui, s’est penché sur la révision des «lacunes» qui pénalisent, selon ce syndicat, le corps des services économiques et appelle ainsi à l’ouverture de perspectives de promotion et d’accès à la prime de caisse, ainsi que l’intégration des conseillers issus du corps des superviseurs de l’éducation dans le corps des censeurs. Des réunions similaires sont prévues avec d’autres syndicats. Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) a, dans une déclaration, hier au Jour d’Algérie, énuméré les points nécessitant amendement et révision. «Lors de notre prochaine rencontre avec le ministre, nous insisterons sur les points relatifs à l’unification de la classification dans le grade pour les enseignants des trois cycles, sur a valorisation des diplômes et des compétences dans la promotion, ainsi que le maintien des acquis contenus dans l’ancien statut», a souligné Boualem Amoura, secrétaire général du Satef.
Les propositions des syndicats portent également sur la valorisation de l’expérience professionnelle et des diplômes pour le corps des superviseurs éducatifs et les agents de laboratoires et leur ouvrir les perspectives de promotion ainsi que la nécessité d’ouvrir le débat sur le statut particulier des corps communs et des travailleurs professionnels. Des craintes sur certains points contenus dans le nouveau statut liés aux mesures disciplinaires suscitent également l’inquiétude des représentants des travailleurs. «Le respect du droit à la grève ainsi que la souveraineté de la commission paritaire doit être explicitée dans le nouveau statut», a souligné M. Amoura.
F. A.