Riposte foudroyante à l’ONU : Quand L’Algérie pulvérise l’arrogance de la junte malienne

À la tribune des Nations Unies, la diplomatie algérienne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, a administré une leçon magistrale de fermeté et de hauteur de vue. Face à la provocation grossière d’un membre de la junte malienne, la réponse fut un K.O. diplomatique, remettant les putschistes à leur place […]

Sep 30, 2025 - 12:50
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Riposte foudroyante à l’ONU : Quand L’Algérie pulvérise l’arrogance de la junte malienne

À la tribune des Nations Unies, la diplomatie algérienne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, a administré une leçon magistrale de fermeté et de hauteur de vue. Face à la provocation grossière d’un membre de la junte malienne, la réponse fut un K.O. diplomatique, remettant les putschistes à leur place : celle d’usurpateurs incompétents dont le verbiage ne mérite que le mépris.

La scène était attendue. L’Algérie, cible d’une nouvelle diatribe haineuse et infondée de la part de la clique putschiste qui a pris le Mali en otage, allait-elle daigner répondre ? Fallait-il accorder le moindre crédit à l’intervention d’Abdoulaye Maïga, ce colonel propulsé chef de gouvernement par la seule force des baïonnettes ? Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a tranché pour une double peine : une réponse chirurgicale pour pulvériser l’offenseur, et une prise de hauteur pour signifier le dédain souverain de l’Algérie face à l’agitation d’un régime illégitime.

La réponse d’Attaf est un modèle du genre. Loin de s’abaisser à une querelle de cour d’école, il a choisi de déconstruire méthodiquement la légitimité même de son interlocuteur. Car pour l’Algérie, fidèle aux principes du droit international qui proscrit les changements anticonstitutionnels de pouvoir, Maïga n’est pas « Premier ministre ». Il n’est qu’un putschiste. Et comme tout soldat qui trahit son serment et viole la loi, sa sanction naturelle est la dégradation. C’est ainsi qu’Attaf l’a redéfini à la face du monde : un simple « soldat rustre ». Un qualificatif clinique, précis, qui le dépouille de son uniforme d’apparat pour révéler sa nature profonde : celle d’un individu «stupide et au caractère grossier», comme le définit le dictionnaire.

Cette grossièreté est devenue la marque de fabrique d’une junte aux abois, incapable de gérer les défis sécuritaires et socio-économiques du Mali, et qui a fait de l’Algérie son bouc émissaire favori. L’an dernier, elle nous reprochait notre rôle de médiateur et de garant de l’Accord de Paix et de Réconciliation, un accord que le peuple malien attend et que la junte s’échine à saboter. Cette année, le prétexte change, mais la méthode reste la même : une fuite en avant pathétique. L’incident du drone, entré de manière suspecte dans notre espace aérien et neutralisé conformément à nos protocoles de sécurité souverains, devient une affaire d’État pour masquer leur propre incurie.

Pour ces putschistes, l’ingratitude est une stratégie. Ils mordent la main algérienne qui, depuis plus de soixante ans, n’a cessé de soutenir le peuple malien frère dans ses épreuves. Ils adoptent un langage de la rue, une rhétorique de voyous, s’imaginant naïvement que vociférer contre un voisin puissant et respecté est une preuve de « souveraineté ». En réalité, ce n’est que l’aveu criant de leur échec, la tentative désespérée de détourner l’attention de leur propre faillite en inventant un ennemi extérieur.

C’est là que la charge d’Ahmed Attaf a atteint son paroxysme, avec des mots qui résonneront longtemps dans les couloirs de l’ONU. « Les sommets de l’impudence, de la bassesse et de l’ignominie gravis par ce poète raté et putschiste authentique ne sont que le délire d’un soldat rustre. » Chaque mot est pesé, chaque qualificatif est une flèche empoisonnée. « Poète raté » pour ridiculiser ses prétentions intellectuelles, « putschiste authentique » pour marteler son illégitimité, « délire » pour qualifier son discours d’irrationnel. Et la conclusion, cinglante : « Son verbiage vulgaire ne mérite que le mépris, et ne suscite que le dégoût. »

Par cette déclaration, la diplomatie algérienne n’a pas seulement répondu à une insulte. Elle a effacé le statut usurpé de Maïga, l’a dégradé symboliquement devant la communauté internationale et a exposé au grand jour l’amateurisme et la vulgarité d’une junte qui confond diplomatie et provocation de bas étage. En choisissant de ne pas s’attarder sur les « jérémiades » de Bamako concernant le drone, l’Algérie a signifié que le récit des usurpateurs est nul et non avenu. On ne débat pas avec ceux qui ont perdu toute crédibilité.

En une seule intervention, Ahmed Attaf a rétabli les faits, réaffirmé les principes et humilié les provocateurs. La junte malienne, qui pensait pouvoir égratigner l’Algérie, se retrouve nue, exposée dans sa pitoyable stupidité. Elle vient d’apprendre, à ses dépens, la différence entre l’agitation fébrile des régimes éphémères et la puissance tranquille d’un État.