Saïd Sayoud lance le programme ADIL: L’Algérie s’engage dans une nouvelle ère de développement
Dans un contexte de relance et de modernisation accélérée, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a affirmé, hier, que l’Algérie entre dans une nouvelle ère de développement. Par Meriem B. Lors du lancement officiel du programme d’Appui au développement local intégré «ADIL», il a souligné les avancées concrètes enregistrées […]

Dans un contexte de relance et de modernisation accélérée, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a affirmé, hier, que l’Algérie entre dans une nouvelle ère de développement.
Par Meriem B.
Lors du lancement officiel du programme d’Appui au développement local intégré «ADIL», il a souligné les avancées concrètes enregistrées dans plusieurs secteurs clés, fruit d’une stratégie nationale axée sur la décentralisation, l’implication de la société civile et un partenariat renforcé avec l’Union européenne.
«L’Algérie vit aujourd’hui une nouvelle ère de développement, dont les résultats positifs se reflètent clairement à travers les projets de grande envergure et les programmes intensifs dans plusieurs domaines», a-t-il dit. Le ministre a fait savoir que l’Algérie «vit, dans ses différentes régions, une nouvelle ère de développement, où se reflètent clairement les résultats positifs des projets de grande envergure dans les domaines du logement, des infrastructures, de la santé, de l’éducation, et de la prise en charge sociale, avec un suivi permanent pour évaluer l’impact de ces efforts, en vue d’améliorer le cadre de vie des citoyens sur l’ensemble du territoire national». M. Sayoud a ajouté que l’Algérie «enregistre aujourd’hui des indicateurs économiques prometteurs et des transformations positives concrètes, perceptibles par tous, grâce au programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui conduit le pays avec rigueur et détermination sur la voie d’un développement constant qui repose essentiellement sur la réalisation d’un développement économique et social intégré et durable à l’échelle locale, en accordant au citoyen une place centrale». A cette occasion, le ministre a rappelé «les efforts considérables consentis ces dernières années pour booster le développement, grâce aux ressources financières importantes mobilisées à partir du budget de l’Etat et par les Collectivités locales, et à travers le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales», ce qui a permis, a-t-il souligné, le lancement et l’achèvement de projets de développement intégrés ayant touché l’ensemble des communes, sans exception. L’adoption de cette approche globale «a permis la concrétisation de projets de développement à dimensions sociale, économique et culturelle, en associant activement la société civile, ce qui a contribué à la diversification des capacités économiques des Collectivités locales et au renforcement de leur participation aux efforts nationaux en matière de création de richesse et d’emplois, en particulier au niveau des communes disposant de ressources financières limitées».
Réforme de la gouvernance locale
Le ministre a mis en avant les efforts déployés par l’Etat, visant à «renforcer les capacités des collectivités locales en vue d’accompagner la mise en œuvre de la nouvelle vision économique, en adéquation avec les exigences croissantes du développement local, et ce, par une révision du système de gestion des collectivités locales à travers une réforme globale des codes communal et de wilaya». «Parallèlement à l’approfondissement des bases de la décentralisation, des modes innovants d’encadrement des différents volets liés à la gestion des affaires publiques locales par les Assemblées populaires élues, seront introduits, outre l’instauration de règles et de cadres favorisant la coopération entre les collectivités locales, en vue de tirer parti des moyens matériels et financiers et d’en optimiser l’efficacité dans le traitement des problèmes locaux» a-t-il souligné. Il s’agit également de l’implication effective des organisations de la société civile dans le choix et la concrétisation des orientations de développement, ainsi que dans la gestion de certains services publics locaux. S’agissant du «Programme de soutien au développement local intégré», le ministre a affirmé que cette initiative, menée dans le cadre d’un partenariat tripartite entre le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, l’Union européenne (UE) et les Pays-Bas, et grâce à la conjugaison des efforts des acteurs impliqués dans sa mise en œuvre, «devrait déboucher sur une plus-value significative dans le processus de renforcement des capacités institutionnelles et humaines au niveau des douze communes concernées, réparties entre les wilayas de Biskra, Tébessa, Tiaret et Mostaganem», et ajoutera «un nouveau jalon aux acquis réalisés dans le cadre des précédents programmes de coopération avec les pays de l’UE». A cet égard, le ministre a invité l’ensemble des parties prenantes dans la mise en œuvre de ce projet, «à faire de la pérennité des projets inscrits et de la création d’emplois stables leur priorité première, en vue de contribuer à la dynamique de développement socio-économique au niveau local».
M. B.