SDF à 65 ans à Sidi Merouane : Le cri d’alarme pour sauver Moza
Moza, de son vrai nom Messaoud Bouchikh, est un Sans Domicile Fixe (SDF) connu de tous dans la commune de Sidi Merouane. A 65 ans, il continue de trainer sa misère le long des routes de la région, créchant là où la nuit le surprend. Il n’a pas un point de chute fixe depuis des […] The post SDF à 65 ans à Sidi Merouane : Le cri d’alarme pour sauver Moza first appeared on L'Est Républicain.
Moza, de son vrai nom Messaoud Bouchikh, est un Sans Domicile Fixe (SDF) connu de tous dans la commune de Sidi Merouane. A 65 ans, il continue de trainer sa misère le long des routes de la région, créchant là où la nuit le surprend. Il n’a pas un point de chute fixe depuis des années, soit depuis la disparition de ses parents. Les années passées, il avait élu domicile dans un kiosque en bois inoccupé, le long de la route nationale 27, près de la forêt de Médius, dans sa partie relevant de la commune de Sidi Merouane. Mais après un incendie qui a détruit cette structure, le misérable a repris son errance à travers la région. Par temps clément, on peut le voir étendu au pied des arbres et des haies des jardins longeant les routes, se nourrissant de ce que lui donnent les passants. Quand le temps se gâte, il se procure un endroit abrité des intempéries pour ses nuits. Cet hiver, il a élu domicile sous une remorque de camion abandonnée, au lieudit Fedj El Kharoub, sur le chemincommunal 52 A reliant la ville de Sidi Merouane à Ferdoua. Il passe ces nuits et ces jours pluvieux et particulièrement froids sous « ce toit » de fortune, qui ne protège, en réalité, ni de la pluie, ni du vent, loin de toute âme qui vive. Pris de pitié pour lui, des jeunes de la région lui ont monté une guitoune en matière plastique sur place. Ils lui ont ramené un lit, des couvertures, des vêtements et de la nourriture. Les initiateurs de cette bonne action ont pris notre journal à témoin, en revendiquant une intervention urgente des autorités pour extirper « ce misérable » de sa détresse. Mais apparemment, Moza est poursuivi par les calamités naturelles. Sa précaire demeure n’a pas résisté aux perturbations atmosphériques de la fin du mois de décembre passé. Elle a été dévastée par les rafales de vent et les torrents de pluie qu’a connus la région dans la nuit du 24 au 25 décembre et Moza, faisant bon cœur contre mauvaise fortune, a renoué avec son errance. En ce début de janvier, il a été aperçu près du site des kiosques en bois de la localité de Ferdoua. Mais il semblerait qu’il ait été chassé de là, car les lieux sont actuellement occupés par un chantier.A bon entendeur !
K. B.
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