Selon de récents rapports, l’Algérie est un modèle de résilience économique en Afrique
Le dernier rapport de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) confirme la position de l’Algérie comme l’un des piliers de la stabilité économique du continent. Il met en lumière sa solidité dans la gestion de ses réserves de change et de sa dette publique, ainsi que ses efforts pour renforcer le commerce intra-africain et ses projets […]

Le dernier rapport de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) confirme la position de l’Algérie comme l’un des piliers de la stabilité économique du continent.
Il met en lumière sa solidité dans la gestion de ses réserves de change et de sa dette publique, ainsi que ses efforts pour renforcer le commerce intra-africain et ses projets d’infrastructures stratégiques.
Le rapport salue la capacité de l’Algérie à maintenir un niveau exceptionnel de réserves de change, suffisant pour couvrir environ 17 mois d’importations à l’horizon 2025.
Il s’agit du taux le plus élevé d’Afrique, bien loin de la moyenne continentale qui s’établit à seulement 4,5 mois.
La banque qualifie l’Algérie d’« exception africaine » en matière de gestion de la dette publique. Elle considère son expérience comme un modèle inspirant pour les autres pays du continent, grâce à des politiques budgétaires prudentes et une vision claire en faveur de la durabilité économique.
Une place croissante dans le commerce africain
La part de l’Algérie dans le commerce intra-continental est passée de 1,9 % en 2022 à 2,2 % en 2024, les produits pétroliers et gaziers représentant toujours 91,5 % de ses exportations vers l’Afrique. La Tunisie est le premier client africain de l’Algérie (70,7 %), suivie de l’Afrique du Sud (6,7 %), de la Côte d’Ivoire (3,6 %), du Nigeria (3,1 %) et du Sénégal (2,7 %).
Concernant les importations, la Mauritanie arrive en tête des fournisseurs africains de l’Algérie (38,8 %), suivie de la Tunisie (32,7 %), de la Côte d’Ivoire (9 %), du Maroc (6 %) et de l’Ouganda (2,2 %).
Le rapport met en avant les grands projets algériens visant à renforcer l’intégration continentale, tels que la Route Transsaharienne, la route vers Zouerate (Mauritanie) et le Gazoduc Transsaharien (Nigal).
S’y ajoute le projet de câble sous-marin à fibre optique, qui permettra de réduire les coûts logistiques et d’accroître les échanges commerciaux.
Dans le cadre du soutien au commerce africain, l’Algérie poursuit ses préparatifs pour accueillir la Foire Commerciale Intra-Africaine 2025 (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre prochain dans la capitale.
Le gouvernement s’est engagé à offrir un environnement propice aux participants et à faciliter tous les aspects organisationnels et logistiques.
Le rapport d’Afreximbank dresse ainsi le portrait d’une économie algérienne qui se distingue par sa solidité financière, une présence croissante dans le commerce africain et des projets stratégiques qui renforcent sa position de pont économique entre le nord du continent et son arrière-pays.