4e Commission de l’AG des Nations unies : appel au respect du droit international
Plusieurs pétitionnaires ont réitéré, à New York, lors des travaux de la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, dénonçant le non-respect par le Maroc du droit international et des ... Lire la suite

Plusieurs pétitionnaires ont réitéré, à New York, lors des travaux de la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, dénonçant le non-respect par le Maroc du droit international et des résolutions de l’ONU.
Lors de son intervention, le membre du Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara Occidental (Codesa) et chef de la section Amérique du Nord, Mansour El Khatat, a renouvelé la ferme détermination du peuple sahraoui de poursuivre sa lutte pour l’obtention de ses droits inaliénables, à la liberté, à l’autodétermination et à l’indépendance.
Il a souligné que le peuple sahraoui continuera sa lutte nationale légitime sans renoncer à ses droits, utilisant tous les moyens pacifiques et légaux pour atteindre les aspirations de liberté et d’indépendance.
Le militant a lancé, à l’occasion, un appel urgent afin d’assurer la protection des défenseurs des droits humains et des journalistes sahraouis qui ont été gravement violés par l’occupation marocaine, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques détenus dans les prisons marocaines, en particulier le groupe Gdeim Izik et les étudiants sahraouis.
De son côté, le membre du Parti démocratique et représentant de l’intergroupe parlementaire d’amitié avec le peuple sahraoui, Stefano Baccari, a indiqué dans son discours, que la crédibilité de l’ONU et de la communauté internationale est mise à l’épreuve, dans la résolution de ce conflit, qui date de 50 ans.
Réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’indépendance conformément à la résolution 1514, Baccari a précisé que «le Maroc n’a jamais exercé ni hier ni aujourd’hui, aucune souveraineté sur le Sahara Occidental : sa présence reste une occupation illégale».
Malgré les résolutions claires de l’ONU, il a dénoncé le fait que le Maroc ne respecte pas ses engagements et entrave, depuis un demi-siècle, le processus onusien pour l’organisation du référendum d’autodétermination, sans oublier la violation en 2020 du cessez-le-feu.
«Cette agression persistante nie le droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination et représente une violation grave du droit international», a-t-il clamé, devant la Commission.
Et de conclure : le respect du droit international et du droit «inaliénable» du peuple sahraoui à l’autodétermination est «la seule voie vers une solution juste et pacifique».
R. I.