78e session de l'Assemblée mondiale de la Santé: l'Algérie salue le traité sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies
GENEVE - L'Algérie a salué l'aboutissement des négociations du traité sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies marquant une étape "historique" dans la construction d'une gouvernance sanitaire mondiale plus résiliente, plus juste et plus solidaire, a déclaré lundi à Genève, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi. Dans une allocution prononcée à lors de la 78ème session de l'Assemblée mondiale de la Santé, le ministre a souligné que l'Algérie salue "l'aboutissement des négociations du traité sur les pandémies et met l'accent sur une gouvernance représentative, inclusive et dotée de mécanismes de redevabilité". Il a précisé que ce texte constitue "une avancée vers une gouvernance sanitaire mondiale plus équitable et plus solidaire", mais "ne sera pas jugé à la hauteur de ses ambitions, mais sur la manière dont il sera mis en œuvre". M. Saihi a relevé que le thème de cette 78ème Assemblée "Un monde uni pour la santé" est "très significatif" car, a-t-il dit, "nous avons compris que notre force est dans notre solidarité", estimant que la mise en œuvre des décisions qui vont découler de cet instrument juridique doit être accompagnée d'un accès "équitable" et "abordable" aux outils de prévention et de riposte, qui "doivent être reconnus mondialement comme un bien public". "Nous devons également veiller, a-t-il déclaré, à la cohérence de ce traité avec les réformes en cours du Règlement sanitaire international", soulignant que l'efficacité du système de sécurité sanitaire mondiale dépendra de cette articulation. Le ministre a fait savoir que l'Algérie s’est engagée, à l'occasion de l'adoption de l'Agenda 2030, à ne ménager aucun effort pour la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment celui d'œuvrer à l'effet de "permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être de tous à tout âge", rappelant que l'Algérie s'est dotée d'un Plan d'Action pour le Malade, fondée sur "l'équité et l'accessibilité visant à satisfaire les besoins des patients et leur donner l'entière confiance dans le système national de santé". M. Saihi a fait savoir, néanmoins, que l'Algérie reste préoccupée par rapport à "la persistance des nombreux obstacles identifiés dans la stratégie mondiale pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle qui constituent autant de défis méritant d'être relevés en vue de nous permettre de disposer d'un cadre durable et surtout pour créer un environnement propice pour l’innovation et les activités essentielles de la recherche et développement en santé". "Nous sommes interpellés par la persistance, des effets négatifs liés à la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles, notamment la résistance aux antimicrobiens, les effets des changements climatiques et les risques environnementaux compte tenu des difficultés d’atténuation et d’adaptation à ces risques", a-t-il relevé. Le ministre a conclu son intervention en réitérant l'engagement de l'Algérie à "la concrétisation du droit à la santé comme droit fondamental, garantissant l'accès et la gratuité des soins à tous".


GENEVE - L'Algérie a salué l'aboutissement des négociations du traité sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies marquant une étape "historique" dans la construction d'une gouvernance sanitaire mondiale plus résiliente, plus juste et plus solidaire, a déclaré lundi à Genève, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi.
Dans une allocution prononcée à lors de la 78ème session de l'Assemblée mondiale de la Santé, le ministre a souligné que l'Algérie salue "l'aboutissement des négociations du traité sur les pandémies et met l'accent sur une gouvernance représentative, inclusive et dotée de mécanismes de redevabilité".
Il a précisé que ce texte constitue "une avancée vers une gouvernance sanitaire mondiale plus équitable et plus solidaire", mais "ne sera pas jugé à la hauteur de ses ambitions, mais sur la manière dont il sera mis en œuvre".
M. Saihi a relevé que le thème de cette 78ème Assemblée "Un monde uni pour la santé" est "très significatif" car, a-t-il dit, "nous avons compris que notre force est dans notre solidarité", estimant que la mise en œuvre des décisions qui vont découler de cet instrument juridique doit être accompagnée d'un accès "équitable" et "abordable" aux outils de prévention et de riposte, qui "doivent être reconnus mondialement comme un bien public".
"Nous devons également veiller, a-t-il déclaré, à la cohérence de ce traité avec les réformes en cours du Règlement sanitaire international", soulignant que l'efficacité du système de sécurité sanitaire mondiale dépendra de cette articulation.
Le ministre a fait savoir que l'Algérie s’est engagée, à l'occasion de l'adoption de l'Agenda 2030, à ne ménager aucun effort pour la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment celui d'œuvrer à l'effet de "permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être de tous à tout âge", rappelant que l'Algérie s'est dotée d'un Plan d'Action pour le Malade, fondée sur "l'équité et l'accessibilité visant à satisfaire les besoins des patients et leur donner l'entière confiance dans le système national de santé".
M. Saihi a fait savoir, néanmoins, que l'Algérie reste préoccupée par rapport à "la persistance des nombreux obstacles identifiés dans la stratégie mondiale pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle qui constituent autant de défis méritant d'être relevés en vue de nous permettre de disposer d'un cadre durable et surtout pour créer un environnement propice pour l’innovation et les activités essentielles de la recherche et développement en santé".
"Nous sommes interpellés par la persistance, des effets négatifs liés à la double charge des maladies transmissibles et non transmissibles, notamment la résistance aux antimicrobiens, les effets des changements climatiques et les risques environnementaux compte tenu des difficultés d’atténuation et d’adaptation à ces risques", a-t-il relevé.
Le ministre a conclu son intervention en réitérant l'engagement de l'Algérie à "la concrétisation du droit à la santé comme droit fondamental, garantissant l'accès et la gratuité des soins à tous".