Les Gazaouis affrontent la mort sous les bombes et la famine imposées par le siège sioniste
Les Palestiniens de Gaza risquent la mort sous les bombes et la faim alors que la guerre dévastatrice d’Israël se poursuit sans relâche dans l’enclave, a alerté mercredi le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini. « Près de 700 jours après, les gens continuent d’être tués et blessés alors que l’armée israélienne intensifie et élargit […]

Les Palestiniens de Gaza risquent la mort sous les bombes et la faim alors que la guerre dévastatrice d’Israël se poursuit sans relâche dans l’enclave, a alerté mercredi le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
« Près de 700 jours après, les gens continuent d’être tués et blessés alors que l’armée israélienne intensifie et élargit ses opérations », a-t-il déclaré dans un message publié sur le réseau social X, basé aux États-Unis.
« Hôpitaux, écoles, abris et maisons sont bombardés jour après jour », a-t-il ajouté, en rappelant que des soignants, des journalistes et des humanitaires ont été tués « à une échelle jamais atteinte dans un autre conflit récent ».
« Aucun endroit n’est sûr à Gaza. Personne n’est en sécurité », a insisté Lazzarini, dénonçant la faim généralisée qui aggrave les conditions de vie.
Il a indiqué qu’à Gaza,« la faim condamne chacun à une mort lente et silencieuse, ou à une mort en quête de nourriture. »
Israël maintient fermés tous les points de passage de Gaza depuis le 2 mars, n’autorisant qu’un accès limité d’aide humanitaire, plongeant ainsi l’enclave dans la famine.
« Rien ne justifie ces attaques massives contre la vie et l’identité palestiniennes », a poursuivi le chef de l’UNRWA, appelant à « agir avec courage et volonté politique pour mettre fin à cet enfer sur terre ».
Depuis octobre 2023, près de 63 000 Palestiniens ont été tués à Gaza. La campagne militaire israélienne a dévasté l’enclave, aujourd’hui menacée par la famine.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité