Agriculture, pêche et aquaculture : L’Algérie et le Japon renforcent leur partenariat
Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, a reçu l’ambassadeur du Japon en Algérie, Suzuki Kotaro. Les échanges ont porté sur les opportunités de coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture, avec un accent particulier sur la formation, l’innovation technologique et le soutien aux […] The post Agriculture, pêche et aquaculture : L’Algérie et le Japon renforcent leur partenariat appeared first on Le Jeune Indépendant.

Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, a reçu l’ambassadeur du Japon en Algérie, Suzuki Kotaro. Les échanges ont porté sur les opportunités de coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture, avec un accent particulier sur la formation, l’innovation technologique et le soutien aux startups.
Au cours de leurs échanges, les deux responsables ont exploré les différentes voies susceptibles de consolider la coopération bilatérale dans les secteurs concernés, notamment l’agriculture, le développement rural, la pêche et l’aquaculture. La réunion a également permis de souligner la profondeur et la solidité des liens historiques et privilégiés qui unissent l’Algérie et le Japon, selon un communiqué du ministère.
À cette occasion, l’ambassadeur japonais a exprimé l’intérêt de son pays à mettre en place de nouveaux mécanismes de collaboration avec l’Algérie, notamment dans les domaines du développement humain et économique. Il a mis l’accent sur la formation des compétences, le soutien aux start-up et le transfert de savoir-faire.
Il a également évoqué l’importance du développement technologique, en particulier en ce qui concerne les techniques agricoles avancées, l’irrigation intelligente, la gestion moderne des exploitations agricoles ainsi que la formation professionnelle, dans le but de donner un nouvel élan au partenariat algéro-japonais.
Dans la même optique, Suzuki Kotaro avait déjà visité, au début de l’année en cours, la wilaya d’Ouargla, où il a affirmé que son pays attachait un grand intérêt à la mise de son expérience en aquaculture à la disposition des investisseurs dans ce créneau.
La délégation diplomatique japonaise a également visité la Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture en examinant les efforts de la chambre pour l’accompagnement des agriculteurs et des investisseurs dans le segment de l’aquaculture dans la région, sachant que quatorze (14) projets aquacoles ont été étudiés et approuvés dans la wilaya d’Ouargla et devront entrer en service dans le courant de 2025.
Ces projets, d’une capacité de production théorique allant de 5 à 50 tonnes/an de poissons des espèces Tilapia du Nil et Tilapia rouge, permettront d’atteindre l’autosuffisance en la matière sur le marché local.
Dans le même contexte, un atelier axé sur la cogestion des pêcheries artisanales s’est tenu en avril dernier, réunissant un large éventail d’acteurs du secteur de la pêche en Algérie. Animée par M. Nanao Hitonori, expert de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), cette rencontre a mis en lumière le rôle innovant et durable des récifs artificiels dans la gestion des ressources halieutiques.
Pêcheurs artisanaux, chercheurs, représentants de communautés locales et institutions publiques ont répondu présents pour débattre des pratiques de gestion participative et durable. Objectif : renforcer la protection des écosystèmes marins tout en responsabilisant les communautés locales.
« La cogestion repose sur la participation active et équitable de toutes les parties prenantes. Intégrer les récifs artificiels dans cette démarche permet de responsabiliser davantage les pêcheurs et de préserver les milieux marins », a souligné M. Kitsuki, représentant de la JICA.
Les représentants de la Direction Générale de la Pêche et de l’Aquaculture (DGPA) ont partagé les enseignements tirés d’une récente formation au Japon, illustrant l’intérêt croissant pour les approches japonaises en matière de cogestion.
L’atelier a également permis de présenter un projet pilote mené dans la baie de Bousfer, à Oran. Ce dernier a démontré les bénéfices concrets d’une approche collaborative autour des récifs artificiels, tant sur le plan écologique qu’économique.
En misant sur l’expertise japonaise et l’implication locale, l’Algérie explore ainsi de nouvelles pistes pour une pêche artisanale plus durable et mieux partagée.
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