Ahmed Attaf : « La Charte d’Alger est une référence fondamentale pour la coopération Sud-Sud »

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné l’importance renouvelée de la Charte fondatrice d’Alger de 1964, la qualifiant de référence essentielle pour la coopération entre les pays du Sud. Dans une allocution prononcée lors de la réunion du Groupe des 77 […]

Sep 25, 2025 - 16:39
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Ahmed Attaf : « La Charte d’Alger est une référence fondamentale pour la coopération Sud-Sud »

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné l’importance renouvelée de la Charte fondatrice d’Alger de 1964, la qualifiant de référence essentielle pour la coopération entre les pays du Sud.

Dans une allocution prononcée lors de la réunion du Groupe des 77 (G77), le ministre d’État a insisté sur le fait que les défis actuels imposent d’intensifier les efforts pour promouvoir les priorités des pays en développement à tous les niveaux.

M. Attaf a relevé que le G77, en tant que plus grand bloc de négociation au monde, est appelé aujourd’hui plus que jamais à préserver son unité et à coordonner ses positions face aux grands enjeux mondiaux.

Le ministre d’État a défini quatre axes prioritaires :

  • Développement durable : Il a souligné la nécessité de maintenir la position unifiée du groupe, exprimée lors de la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement, en insistant sur l’urgence d’établir des engagements internationaux plus justes et efficaces garantissant le financement des programmes de développement.

  • Réforme de la gouvernance mondiale : Le ministre a appelé à réitérer l’exigence d’une représentation équitable des pays en développement au sein des différentes institutions internationales (économiques, politiques, commerciales et monétaires), afin de garantir l’équilibre des décisions et d’éviter la marginalisation des intérêts de la majorité mondiale.

  • Environnement : M. Attaf a insisté sur l’importance de consacrer le principe des « responsabilités communes mais différenciées » face aux défis du changement climatique, rappelant que les pays en développement contribuent le moins à ce phénomène, mais sont les plus touchés par ses répercussions.

  • Transfert de technologie et de savoirs : Il a mis en exergue le besoin urgent d’adopter des mesures concrètes qui assurent l’intégration des pays en développement dans les révolutions technologiques actuelles — notamment la numérisation, la robotique, les nanotechnologies, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables — considérant qu’elles redéfiniront les contours de l’économie mondiale dans un avenir proche.