Algérie : Pour la première fois en neuf ans, Internet maintenu durant les épreuves du BAC
Pour la première fois depuis 2016, les autorités algériennes ont décidé de ne pas couper l’accès à Internet pendant les épreuves du baccalauréat qui ont débuté ce dimanche 15 juin, marquant un tournant significatif dans la gestion des examens nationaux. Depuis près d’une décennie, l’Algérie avait recours à des coupures d’Internet, pour lutter contre la […]

Pour la première fois depuis 2016, les autorités algériennes ont décidé de ne pas couper l’accès à Internet pendant les épreuves du baccalauréat qui ont débuté ce dimanche 15 juin, marquant un tournant significatif dans la gestion des examens nationaux.
Depuis près d’une décennie, l’Algérie avait recours à des coupures d’Internet, pour lutter contre la triche et les fuites de sujets lors des examens du baccalauréat. Ces mesures, bien qu’efficaces contre la fraude, avaient des répercussions économiques importantes, perturbant les activités des entreprises et des citoyens.
Cette année, le gouvernement a opté pour une approche différente en renforçant les dispositifs de sécurité au sein des centres d’examen, tels que l’installation de brouilleurs de signal et l’interdiction stricte des appareils électroniques. Parallèlement, des sanctions juridiques sévères ont été mises en place pour dissuader les tentatives de fraude.
Cette décision a été saluée par de nombreux acteurs économiques et sociaux, qui y voient une avancée vers une gestion plus moderne et équilibrée des examens, conciliant la lutte contre la fraude et le respect des droits des citoyens à l’accès à l’information.
Ainsi, le maintien d’Internet durant les épreuves du baccalauréat en 2025 symbolise une évolution dans la stratégie nationale, privilégiant des solutions technologiques et juridiques ciblées plutôt que des mesures généralisées, et reflète une volonté d’adaptation aux réalités numériques actuelles.