Après la suspension de sept membres : Rachid Alami élu maire intérimaire de Guelma

Suite à la suspension du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Guelma, deux élus et quatre employés du service technique, les membres de l’assemblée ont été convoqués avant-hier, jeudi 24 juillet, en début d’après-midi, pour élire un maire intérimaire. La séance, tenue au siège de l’hôtel de ville, s’est déroulée en présence du chef de daïra de Guelma et du Directeur de la Réglementation et des Affaires Générales (DRAG). Les élus ont porté leur choix sur Rachid Alami, un retraité d’Algérie Télécom, qui avait déjà présidé cette APC durant un précédent mandat. Cette élection intervient dans le strict respect des dispositions du code communal, qui prévoit des mesures spécifiques en cas d’empêchement temporaire ou définitif du président de l’assemblée. La désignation d’un maire intérimaire s’imposait après la mise sous contrôle judiciaire des responsables précités par le juge d’instruction du tribunal d’Oued Zenati. À titre conservatoire, la wali avait décidé, lundi 21 juillet, de les suspendre de leurs fonctions, afin de garantir le bon déroulement de l’enquête en cours. Chargé d’assurer la continuité des services communaux et la gestion des affaires courantes, Rachid Alami aura également pour mission de relancer les actions de développement dans une ville de plus de 150.000 habitants, confrontée à de nombreux défis : insalubrité persistante, prolifération des moustiques, dégradation du mobilier urbain, entre autres. L’élection de cet ancien élu a été favorablement accueillie par une partie de l’opinion locale et largement commentée sur les réseaux sociaux. Plusieurs citoyens saluent ses qualités personnelles – intégrité, compétence, fermeté – et espèrent qu’il saura remettre de l’ordre dans la ville.

Hamid Baali

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