Attaque sioniste sur Doha: vives condamnations à l'international
ALGER - L'attaque sioniste perpétrée mardi à Doha, la capitale du Qatar, contre des hauts responsables du mouvement de résistance palestinien Hamas a suscité de vives condamnations à l'international. L'Algérie a condamné vigoureusement l'agression sioniste "ignoble" ayant ciblé la capitale qatarie Doha, exprimant sa pleine et entière solidarité avec l'Etat du Qatar frère dans cette conjoncture exceptionnelle qu'il traverse, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines. "L'extension, par l'occupation israélienne, du champ de ses agressions multiformes et tous azimuts et le ciblage de l'équipe de négociateurs chargés de mettre fin à l'agression contre Ghaza, prouvent au monde entier que l'occupant n'aspire pas à la paix, qu'il ne connaît pas de limites dans sa brutalité et son arrogance et qu'il ne se soucie nullement des valeurs, règles et principes les plus élémentaires auxquels adhèrent les pays du monde", souligne le communiqué. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné la "violation flagrante" de la souveraineté territoriale du Qatar après les frappes sionistes. De son côté, la Ligue arabe a condamné avec fermeté l'attaque sioniste, la qualifiant de "violation flagrante et totalement inacceptable de la souveraineté de l'Etat du Qatar", ajoutant que l'agression sioniste "constitue une violation de toutes les normes internationales et des principes du droit international". Les Etats membres du Conseil de coopération du Golfe ont, pour leur part, qualifié l'attaque flagrante contre le Qatar d'"agression reflétant la politique criminelle des forces d'occupation sionistes à tous les niveaux, qui s'inscrit dans la continuité des exactions subies par les habitants de la bande de Ghaza". Le représentant permanent de l'Etat du Koweït auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Nasser Al-Hayyen a souligné, en sa qualité de président du Conseil des ambassadeurs des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), que les politiques d'occupation fondées sur le blocus, le nettoyage ethnique et les punitions collectives, ainsi que les attaques contre les civils, les journalistes et les installations civiles, constituent de graves violations du droit international. Appels à demander des comptes à l'entité sioniste pour ses violations flagrantes du droit international Il a réitéré l'appel des pays du CCG à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité, pour qu'elle assume ses responsabilités et remplisse le rôle qui lui est assigné en prenant des mesures immédiates et décisives pour mettre un terme à ces crimes et demander des comptes à leurs auteurs. Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que l'attaque contre le Qatar "constitue une violation flagrante du droit international et une escalade qui menace la sécurité et la stabilité régionales", appelant à l'arrêt immédiat de cette escalade sioniste. En Egypte, pays médiateur comme le Qatar et les Etats-Unis dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Ghaza, la présidence a qualifié l'attaque de "violation flagrante du droit international" et de "précédent dangereux, développement inacceptable et attaque directe contre la souveraineté de l'Etat du Qatar". La Jordanie a condamné une agression "lâche". De même pour le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, qui a dénoncé un "acte criminel" et une "violation du droit international", lors d'un appel avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. L'Iran a condamné un "acte extrêmement dangereux et criminel" qui constitue "une atteinte à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale du Qatar", selon Esmaïl Baghaï, porte-parole de la diplomatie iranienne. "Le fait de cibler la délégation de négociation du Hamas alors que les négociations de cessez-le-feu sont en cours démontre que (l'entité sioniste) ne vise pas à instaurer la paix, mais à poursuivre le conflit", a jugé pour sa part, le ministère turc des Affaires étrangères.


ALGER - L'attaque sioniste perpétrée mardi à Doha, la capitale du Qatar, contre des hauts responsables du mouvement de résistance palestinien Hamas a suscité de vives condamnations à l'international.
L'Algérie a condamné vigoureusement l'agression sioniste "ignoble" ayant ciblé la capitale qatarie Doha, exprimant sa pleine et entière solidarité avec l'Etat du Qatar frère dans cette conjoncture exceptionnelle qu'il traverse, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines.
"L'extension, par l'occupation israélienne, du champ de ses agressions multiformes et tous azimuts et le ciblage de l'équipe de négociateurs chargés de mettre fin à l'agression contre Ghaza, prouvent au monde entier que l'occupant n'aspire pas à la paix, qu'il ne connaît pas de limites dans sa brutalité et son arrogance et qu'il ne se soucie nullement des valeurs, règles et principes les plus élémentaires auxquels adhèrent les pays du monde", souligne le communiqué.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné la "violation flagrante" de la souveraineté territoriale du Qatar après les frappes sionistes.
De son côté, la Ligue arabe a condamné avec fermeté l'attaque sioniste, la qualifiant de "violation flagrante et totalement inacceptable de la souveraineté de l'Etat du Qatar", ajoutant que l'agression sioniste "constitue une violation de toutes les normes internationales et des principes du droit international".
Les Etats membres du Conseil de coopération du Golfe ont, pour leur part, qualifié l'attaque flagrante contre le Qatar d'"agression reflétant la politique criminelle des forces d'occupation sionistes à tous les niveaux, qui s'inscrit dans la continuité des exactions subies par les habitants de la bande de Ghaza".
Le représentant permanent de l'Etat du Koweït auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Nasser Al-Hayyen a souligné, en sa qualité de président du Conseil des ambassadeurs des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), que les politiques d'occupation fondées sur le blocus, le nettoyage ethnique et les punitions collectives, ainsi que les attaques contre les civils, les journalistes et les installations civiles, constituent de graves violations du droit international.
Appels à demander des comptes à l'entité sioniste pour ses violations flagrantes du droit international
Il a réitéré l'appel des pays du CCG à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité, pour qu'elle assume ses responsabilités et remplisse le rôle qui lui est assigné en prenant des mesures immédiates et décisives pour mettre un terme à ces crimes et demander des comptes à leurs auteurs.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que l'attaque contre le Qatar "constitue une violation flagrante du droit international et une escalade qui menace la sécurité et la stabilité régionales", appelant à l'arrêt immédiat de cette escalade sioniste.
En Egypte, pays médiateur comme le Qatar et les Etats-Unis dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Ghaza, la présidence a qualifié l'attaque de "violation flagrante du droit international" et de "précédent dangereux, développement inacceptable et attaque directe contre la souveraineté de l'Etat du Qatar".
La Jordanie a condamné une agression "lâche". De même pour le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, qui a dénoncé un "acte criminel" et une "violation du droit international", lors d'un appel avec l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.
L'Iran a condamné un "acte extrêmement dangereux et criminel" qui constitue "une atteinte à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale du Qatar", selon Esmaïl Baghaï, porte-parole de la diplomatie iranienne.
"Le fait de cibler la délégation de négociation du Hamas alors que les négociations de cessez-le-feu sont en cours démontre que (l'entité sioniste) ne vise pas à instaurer la paix, mais à poursuivre le conflit", a jugé pour sa part, le ministère turc des Affaires étrangères.