Artère principale de Berrahal (Annaba) : Le chaos, encore et toujours…

Continuellement submergée et étouffée par les poids lourds du matin au soir, le boulevard principale du centre-ville de la commune de Berrahal demeure une « Icone » en matière du laisser-aller et laisser-faire dans le domaine de la circulation automobile et du code de la route, en général. D’ailleurs, dès que le visiteur accède au boulevard principal, il est vite frappé par le désordre qui caractérise les lieux, totalement étranglés dans tous les sens. Le comble, c’est une agglomération qui n’est pas dotée des feux rouges, encore moins des passages pour piétons ou d’un ralentisseur. Outre les embouteillages monstres de tous les jours, les habitants vivent un calvaire inimaginable  : incessant va et vient des camions de fort tonnage, ronronnement de moteurs  avec tout ce qui implique comme émanation de fuel-oil brulé et poussières, accélération des moteurs lors de la mise en marche de ces mastodontes, de leur démarrage et du remplissage de leu compresseurs d’air. Ce qui a empêché les habitants d’avoir la moindre tranquillité et d’ailleurs le stress généré du fait de cette situation est devenue au fil des jours insupportable.  Faut-il noter que le problème de la circulation routière reste le point noir depuis des années, au chef-lieu de la commune de Berrahal. Durant les heures de pointe, pour rallier Annaba à partir de la ville de Berrahal, sur une distance d’environ trente kilomètres, prendra moins de temps, que de traverser durant les heures de pointe, le Boulevard principal de Berrahal, d’une longueur de cinq kilomètres et passe obligatoire des usagers de la route nationale 44, reliant ses deux villes. C’est malheureusement, le constat amer, que les chauffeurs de taxis et les habitants n’ont pas cessé de dénoncer.

B. Salah-Eddine

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