Conseil de sécurité: les A3+ appellent au respect de la feuille de route électorale au Soudan du Sud
NEW YORK (Nations unies) - Les membres du groupe A3+ au Conseil de sécurité (Algérie, Somalie, Sierra Leone + Guyana) ont appelé, lundi, au respect de la feuille de route au Soudan du Sud devant mener à la tenue d'élections en décembre 2026, soulignant la nécessité d'une volonté politique et de ressources suffisantes au financement des institutions responsables de la tenue d'un scrutin crédible pour parvenir à cet objectif. "Les dirigeants sud-soudanais doivent veiller à ce que la feuille de route électorale amendée soit respectée pour que les élections puissent avoir lieu en décembre 2026", a indiqué à New York, Mohamed Rabi Yussuf, membre de la mission permanente de la Somalie à l'ONU, qui intervenait au nom des A3+ lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Soudan du Sud. Ce jalon, a-t-il poursuivi, "ne sera possible que si la volonté politique nécessaire est déployée et si l'on consacre des ressources suffisantes au financement des institutions responsables de la tenue d'un scrutin crédible avec notamment l'assistance nécessaire de la part de la communauté internationale". En dépit d'efforts consentis par plusieurs acteurs comme la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS), l'Union africaine (UA) et l'Algérie, le diplomate a fait part de la préoccupation des A3+ "face à la hausse des tensions au sein du gouvernement de transition". "Cela risque d'hypothéquer les progrès réalisés jusqu'ici dans le cadre de l'accord de paix revitalisé par le gouvernement de transition et de miner les perspectives d'élections pacifiques et crédibles", a prévenu le groupe. Les A3+ ont exhorté toutes les parties à "régler leurs divergences via un dialogue politique inclusif et à tenir les promesses faites dans le cadre de l'accord de paix revitalisé". Concernant la situation sécuritaire au Soudan du Sud, les A3+ se sont dit inquiets par "le regain de la violence dans les Etats du Haut-Nil, de Jongleï, de l'Equatoria-Central et de Warapp", appelant "tous les acteurs armés à respecter le cessez-le-feu permanent, à défendre le droit international humanitaire et à avoir pour priorité la sécurité des civils". S'agissant de l'aspect économique, les A3+ se sont félicités "du travail du gouvernement avec le Fonds monétaire international pour renforcer la stabilité macroéconomique et mettre en œuvre des réformes au niveau de la gestion des fina nces", même si, a-t-on relevé, "l'inflation persiste et la monnaie s'est dépréciée". Quant à la situation humanitaire, ils ont noté avec préoccupation le fait que "7,7 millions de personnes soient victimes d'une insécurité alimentaire aiguë, en plus de l'épidémie de choléra et des inondations récurrentes". Les A3+ ont, par ailleurs, souligné qu'une approche reposant sur les partenariats, l'inclusivité et le respect de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Soudan du Sud, représentait "la voie la plus prometteuse pour parvenir à la paix".

NEW YORK (Nations unies) - Les membres du groupe A3+ au Conseil de sécurité (Algérie, Somalie, Sierra Leone + Guyana) ont appelé, lundi, au respect de la feuille de route au Soudan du Sud devant mener à la tenue d'élections en décembre 2026, soulignant la nécessité d'une volonté politique et de ressources suffisantes au financement des institutions responsables de la tenue d'un scrutin crédible pour parvenir à cet objectif.
"Les dirigeants sud-soudanais doivent veiller à ce que la feuille de route électorale amendée soit respectée pour que les élections puissent avoir lieu en décembre 2026", a indiqué à New York, Mohamed Rabi Yussuf, membre de la mission permanente de la Somalie à l'ONU, qui intervenait au nom des A3+ lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Soudan du Sud.
Ce jalon, a-t-il poursuivi, "ne sera possible que si la volonté politique nécessaire est déployée et si l'on consacre des ressources suffisantes au financement des institutions responsables de la tenue d'un scrutin crédible avec notamment l'assistance nécessaire de la part de la communauté internationale".
En dépit d'efforts consentis par plusieurs acteurs comme la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS), l'Union africaine (UA) et l'Algérie, le diplomate a fait part de la préoccupation des A3+ "face à la hausse des tensions au sein du gouvernement de transition".
"Cela risque d'hypothéquer les progrès réalisés jusqu'ici dans le cadre de l'accord de paix revitalisé par le gouvernement de transition et de miner les perspectives d'élections pacifiques et crédibles", a prévenu le groupe. Les A3+ ont exhorté toutes les parties à "régler leurs divergences via un dialogue politique inclusif et à tenir les promesses faites dans le cadre de l'accord de paix revitalisé".
Concernant la situation sécuritaire au Soudan du Sud, les A3+ se sont dit inquiets par "le regain de la violence dans les Etats du Haut-Nil, de Jongleï, de l'Equatoria-Central et de Warapp", appelant "tous les acteurs armés à respecter le cessez-le-feu permanent, à défendre le droit international humanitaire et à avoir pour priorité la sécurité des civils".
S'agissant de l'aspect économique, les A3+ se sont félicités "du travail du gouvernement avec le Fonds monétaire international pour renforcer la stabilité macroéconomique et mettre en œuvre des réformes au niveau de la gestion des fina nces", même si, a-t-on relevé, "l'inflation persiste et la monnaie s'est dépréciée".
Quant à la situation humanitaire, ils ont noté avec préoccupation le fait que "7,7 millions de personnes soient victimes d'une insécurité alimentaire aiguë, en plus de l'épidémie de choléra et des inondations récurrentes".
Les A3+ ont, par ailleurs, souligné qu'une approche reposant sur les partenariats, l'inclusivité et le respect de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Soudan du Sud, représentait "la voie la plus prometteuse pour parvenir à la paix".