Les Etats-Unis doivent soutenir le référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental
WASHINGTON - Les Etats-Unis doivent soutenir la tenue d'un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, a indiqué John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale américaine et ex-ambassadeur auprès des Nations unies. "La politique américaine concernant le Sahara occidental devrait revenir à ses origines de 1991, en soutenant un référendum permettant aux Sahraouis de déterminer leur propre avenir", a assuré M. Bolton dans une tribune signée mercredi dans le Washington Times. "De nombreux membres du Congrès ont visité les camps (de réfugiés sahraouis) au fil des ans et rencontré des dirigeants du (Front) Polisario (...) Davantage de personnes devraient le faire pour obtenir des informations sur le peuple sahraoui", a-t-il dit. Il a soutenu, dans le même contexte, que l'organisation d'un référendum d'autodétermination au profit du peuple sahraoui serait même bénéfique pour les Etats-Unis sur le plan stratégique. "Le différend persiste aujourd'hui. La solution évidente à la question de la souveraineté est de demander" aux Sahraouis s'ils acceptent l'indépendance, a signalé John Bolton. "En 1991 (...) Washington a fait adopter la résolution 690 du Conseil de sécurité, créant une opération de maintien de la paix des Nations unies chargée de superviser un référendum sur l'avenir du Sahara occidental. Cette résolution s'inscrivait dans le prolongement d'un accord de 1988 entre le Polisario et le Maroc, et tous deux soutenaient l'approche du Conseil de sécurité", a-t-il rappelé. Toutefois, "le Maroc a commencé à entraver les efforts de l'ONU pour la mise en œuvre de la résolution presque dès son adoption, craignant qu'à l'issue d'un référendum véritablement libre et équitable, les Sahraouis choisissent l'indépendance", a souligné l'ancien diplomate. "L'ancien secrétaire d'Etat James Baker a réussi à ramener les parties à la table des négociations pour convenir de la tenue d'un référendum lors des accords de Houston 1997, mais le Maroc est revenu sur ses engagements, refusant même d'envisager le référendum qu'il avait accepté à plusieurs reprises", a-t-il déploré.


WASHINGTON - Les Etats-Unis doivent soutenir la tenue d'un référendum sur l'autodétermination au Sahara occidental pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir, a indiqué John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale américaine et ex-ambassadeur auprès des Nations unies.
"La politique américaine concernant le Sahara occidental devrait revenir à ses origines de 1991, en soutenant un référendum permettant aux Sahraouis de déterminer leur propre avenir", a assuré M. Bolton dans une tribune signée mercredi dans le Washington Times.
"De nombreux membres du Congrès ont visité les camps (de réfugiés sahraouis) au fil des ans et rencontré des dirigeants du (Front) Polisario (...) Davantage de personnes devraient le faire pour obtenir des informations sur le peuple sahraoui", a-t-il dit. Il a soutenu, dans le même contexte, que l'organisation d'un référendum d'autodétermination au profit du peuple sahraoui serait même bénéfique pour les Etats-Unis sur le plan stratégique.
"Le différend persiste aujourd'hui. La solution évidente à la question de la souveraineté est de demander" aux Sahraouis s'ils acceptent l'indépendance, a signalé John Bolton.
"En 1991 (...) Washington a fait adopter la résolution 690 du Conseil de sécurité, créant une opération de maintien de la paix des Nations unies chargée de superviser un référendum sur l'avenir du Sahara occidental.
Cette résolution s'inscrivait dans le prolongement d'un accord de 1988 entre le Polisario et le Maroc, et tous deux soutenaient l'approche du Conseil de sécurité", a-t-il rappelé.
Toutefois, "le Maroc a commencé à entraver les efforts de l'ONU pour la mise en œuvre de la résolution presque dès son adoption, craignant qu'à l'issue d'un référendum véritablement libre et équitable, les Sahraouis choisissent l'indépendance", a souligné l'ancien diplomate.
"L'ancien secrétaire d'Etat James Baker a réussi à ramener les parties à la table des négociations pour convenir de la tenue d'un référendum lors des accords de Houston 1997, mais le Maroc est revenu sur ses engagements, refusant même d'envisager le référendum qu'il avait accepté à plusieurs reprises", a-t-il déploré.