Coupe du Monde 2026/Stage de septembre  : Ce que contient la liste de Petkovic

Sauf revirement de dernière minute, la liste de Vladimir Petkovic pour le stage de septembre, qui sera dévoilée ce jeudi, ne devrait contenir aucune surprise majeure. Fidèle à sa ligne de conduite, le sélectionneur national compte s’appuyer sur le même noyau de joueurs ayant entamé les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Selon les informations de La Gazette du Fennec, aucun nouveau joueur récemment « naturalisé » ne fera son apparition dans cette liste. Exit donc les spéculations autour de potentielles premières convocations surprises. À l’image d’Elias Benkara, défenseur du Borussia Dortmund dont le nom a été cité avec insistance récemment. Petkovic souhaite visiblement capitaliser sur la stabilité et la continuité au sein de son groupe. Du moins pour le reste de la campagne éliminatoire pour le Mondial 2026 qui constitue l’objectif numéro 1 du sélectionneur national. Une fois ce chapitre clôturé, la porte pourrait s’ouvrir à des arrivées en prévision de la CAN.

Mais immédiatement, aucun chamboulement ne se profile à l’horizon. Si ce n’est… Une seule exception pourrait toutefois venir pimenter cette liste : Ilan Kebbal. Le milieu offensif du Paris FC figure bien dans la liste élargie et son nom circule avec insistance comme étant la seule nouveauté possible, assure à La Gazette du Fennec une source sûre. Auteur d’un bon début de saison en Ligue 1, Kebbal pourrait profiter de sa forme actuelle pour gratter une place dans la liste finale. Ce choix, s’il se confirme, ne serait pas totalement inattendu pour les observateurs avertis, notamment au regard de son début de saison tonitruant en Ligue 1, mais il constituerait tout de même un petit signe d’ouverture de la part du technicien bosnien. Pour le reste, la confiance semble encore une fois accordée aux cadres, alors que les Verts entameront en septembre la dernière ligne droite des qualifications.

Akliouche ne jouera pas pour l’Algérie (Officiel)

Maghnes Akliouche était, ce mercredi, dans la liste de Didier Deschamps pour les deux matchs de la date FIFA de septembre contre l’Ukraine et l’Islande. Le Franco-Algérien de 23 ans a donc fait le choix de représenter les Bleus. Le 14 août dernier, La Gazette du Fennec faisait l’update de la situation d’Akliouche concernant son possible venu en équipe nationale et on assurait qu’aucune démarche n’abondait dans ce sens pour le Monégasque. Près de deux semaines plus tard, le voilà retenu par Didier Deschamps avec l’équipe de France. Après Cherki en juin dernier, le sélectionneur des vice-champions du monde verrouille Akliouche.

Ainsi, les deux dossiers sont clos sachant que le pensionnaire du club de la Principauté va probablement avoir ne serait-ce que quelques minutes à se mettre sous la dent lors des deux tests à venir pour l’EDF contre l’Ukraine et la Pologne. L’aspect sera officiel puisqu’il s’agit des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Cela veut dire que s’il foule la pelouse, ne serait-ce que pour quelques secondes, avec la tunique française, Akliouche ne pourra plus se rabattre sur l’Algérie à l’avenir car il a plus de 21 ans.

En tout cas, comme nous le révélions, le binational avait un plan de carrière avec la nationalité sportive française pour base. Surtout que Luis Campos, Conseiller stratégique du Paris Saint-Germain qui souhaite l’enrôler, lui a exigé d’opter pour le France et qu’il lui a promis d’exploiter sa proximité avec Deschamps afin de le propulser chez les Bleus. C’est désormais chose faite. Maintenant, il reste à voir si Akliouche sera Parisien à l’avenir.

Chaibi postule fort pour une place de titulaire

Cette fois, le sociétaire de l’Eintracht Francfort ne vient pas dans la peau d’un joueur qui cherche à bénéficier d’un temps de jeu, mais avec la forme éblouissante qu’il affiche ces dernières semaines, il postule légitimement pour une place de titulaire. Ecarté l’année dernière par Vladimir Petkovic après sa mauvaise réaction lors de son remplacement à la mi-temps du match Algérie-Bolivie (3-2) (FIFA Séries 2024), il sera absent des listes pendant trois stages (juin, septembre et octobre), avant d’être rappelé au mois de novembre. Paradoxalement, son retour en sélection coïncidait avec la période où ça n’allait pas bien pour lui à l’Eintracht.

Néanmoins, conscient de son énorme potentiel, ajouté à son jeune âge, le coach national lui tendit une perche. Par la suite, ses prestations avec le maillot vert et blanc ont donné raison au coach, lui qui n’a jamais divulgué publiquement les raisons de sa mise à l’écart. En entraineur chevronné, il savait qu’il aurait besoin tôt ou tard de ses services. Progressivement, Chaibi gagne du temps de jeu, sa faculté de s’adapter à différentes situations de jeu, il n’a jamais déçu. Son entrée contre la Suède a été positive. Ayant remplacé Ismail Bennacer à la 79e, il se met quelques instants après en évidence, en envoyant superbement Amine Gouiri qui obtiendra un penalty. Avec cette entrée, il a certainement marqué des points aux yeux de Vladimir Petkovic.

L’absence de Bennacer, toujours sans club, va libérer une place au milieu de terrain, le coach national pourrait donc compter sur lui pour les deux rencontres de septembre contre le Botswana et la Guinée. Il faut dire que passant actuellement par une belle période, lui qui restait sur des prestations honorables dans les matchs de présaison, Chaibi était attendu au tournant à la reprise de la Bundesliga ce week-end, face au Werder Brême, le jeune international algérien (22 ans) a démontré tout son talent dans une rencontre parfaitement maitrisée par Francfort comme en témoigne le résultat final (victoire 4-1). En plus de sa bonne prestation, Farès Chaibi a délivré une passe décisive dans ce match. Dino Toppmoller, lui confie à priori un rôle qui lui sied bien.

Positionné milieu offensif à gauche, avec son intelligence, il touche plus de ballons et son influence sur le jeu de Francfort est très visible, jugent les observateurs en Allemagne. Ces derniers retournent leur veste. Dire qu’il n’y a pas si longtemps, ils le critiquaient avec virulence, des critiques qui affectèrent Farès Chaibi qui songeait à partir après la fin du dernier exercice. Toutefois, revigoré par la confiance de Dino Toppmoller, il est récompensé par son sérieux dans le travail et surtout sa patience. Aujourd’hui, au sein du club allemand, on se réjouit de son retour au premier plan. Montrant une ferme détermination à s’imposer, il dissipera  au fil du temps toutes les incertitudes sur son niveau en exprimant tout son potentiel.

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