Criminalité financière   : La Banque d’Algérie prend les devants

La criminalité financière a pris de nos jours une dimension insoupçonnable avec le numérique, obligeant les grandes institutions bancaires à se doter de mécanismes de défense révolutionnaires en vue d’anticiper les effets pervers des attaques orchestrées par les Hackers. La Banque d’Algérie s’inscrit de plain-pied dans cette optique de gestion du risque qui consiste à se prémunir contre les cyber-attaques, en organisant avec l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) une journée de formation dédiée aux personnels spécialisés ayant pour thème « Le renforcement de la gestion des risques liés à la criminalité financière ».  Cette journée d’étude entre dans le cadre d’une série de formations organisées par la Banque d’Algérie, au profit des banques, des établissements financiers et les services financiers d’Algérie Poste, axées sur “la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive”, explique le document rendant compte de cette rencontre.  Plus concrètement, explique le communiqué de l’ABEF est  que    cette formation a eu notamment pour objectif, “d’approfondir la compréhension et l’évaluation des risques par les institutions assujetties, conformément à l’approche fondée sur les risques ainsi que les notions de mise en œuvre des dispositions légales et règlementaires relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent, la lutte contre le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive”.  La même source précise que la  rencontre animée par des experts de la gestion du cyber risque, a permis des échanges “fructueux, en renforçant la coordination et le partage d’expertises et les discussions ont mis en lumière l’importance d’une approche proactive pour identifier et atténuer les risques, tout en consolidant les mécanismes de contrôle interne des institutions assujetties”.La Banque d’Algérie et l’ABEF prévoient de poursuivre ce cycle de formations pour accompagner les institutions assujetties dans l’application des meilleures pratiques internationales afin de prémunir la Place algérienne contre des attaques qui font partie de ce qu’on appelle actuellement la guerre hybride  qui s’approprie les avancées technologiques pour mener contre des états des actions de déstabilisation.   

H.Khellifi.

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