Lutte anti-corruption : L’expérience algérienne exposée à Vienne
L’Algérie prend part, depuis deux jours, à des réunions onusiennes sur la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs, qui se déroulent à Vienne, en Autriche, au siège de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. La délégation algérienne est représentée par la Haute autorité de transparence, de prévention et […] The post Lutte anti-corruption : L’expérience algérienne exposée à Vienne appeared first on Le Jeune Indépendant.

L’Algérie prend part, depuis deux jours, à des réunions onusiennes sur la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs, qui se déroulent à Vienne, en Autriche, au siège de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
La délégation algérienne est représentée par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), ainsi que par des cadres du ministère de la Justice et du commandement de la Gendarmerie nationale.
Selon un communiqué de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, ces réunions s’achèveront le 5 septembre prochain. A l’ordre du jour de cet important rendez-vous onusien, les travaux de la reprise de la 16e session du groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption, de la 19e session du groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur le recouvrement d’avoir, et de la 14e réunion intergouvernementale d’experts à composition non limitée pour le renforcement de la coopération internationale.
Lors de ces travaux, les Etats parties poursuivront « les discussions concernant la prochaine étape du mécanisme d’examen de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption », selon le même communiqué.
Il convient de souligner que la Convention des Nations unies contre la corruption est une référence pour les praticiens du développement. Son adoption à Mérida (Mexique) en 2003 est l’accomplissement remarquable des efforts internationaux de lutte contre la corruption. Ratifiée par plus de 140 Etats signataires représentant toutes les régions du monde, la convention propose un cadre mondial de lutte contre la corruption.
Concernant l’expérience algérienne en matière de lutte contre la corruption, la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC) a accompli, en deux ans, de nombreuses réalisations, dont l’élaboration et le lancement officiel de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
Le réseau algérien de la transparence Narakom a enregistré, jusqu’en décembre de l’année dernière, l’adhésion de 320 associations, de 24 laboratoires de recherche et de 8 organes médiatiques, tandis que 16 signalements de suspicion de corruption ont été enregistrés, émanant pour la plupart d’associations.
Selon des données officielles émanant du même organisme, 10 secteurs ministériels et 6 établissements publics ont été ciblés, lesquels ont adhéré volontairement au processus d’adoption de l’indice de performance Nazaha comme outil de prévention contre la corruption, ce qui dénote de la réactivité des établissements publics ciblés.
Dans ce registre, la HATPLC a noté le progrès enregistré dans l’opération de déclaration des biens en 2023 pour les élus, ainsi que les personnes concernées par les fonctions supérieures, en attendant le développement, à l’avenir, d’une plate-forme électronique spécifique qui serait de nature à faciliter davantage l’opération.
Dans le cadre de l’accord de coopération avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la HATPLC a fait état de la création d’un master académique en matière de prévention et de lutte contre la corruption au titre de l’année universitaire 2024/2025, avec l’inscription de 22 étudiants au niveau de l’Ecole nationale supérieure de management de Koléa, 25 autres à l’Ecole nationale supérieure de sciences politiques d’Alger et 40 étudiants à l’université Kasdi-Merbah de Ouargla, outre 1 303 étudiants répartis à travers 39 centres universitaires de la formation continue.
Concernant la recherche scientifique, il convient de rappeler l’initiative de la HATPLC concernant la création d’un laboratoire de recherche mixte entre la Haute autorité, l’Université de Blida 2, l’Université d’Alger 3, le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD).
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