Le mauvais cadre de vie qui prévaut au lieu-dit Debbachia, dans la cité des Orangers, continue d’inquiéter fortement les riverains. À ce sujet, Samira Nouaouria, présidente de l’association « Amal El Hayat » des enfants atteints de paralysie cérébrale, et également propriétaire du centre Belkis des soins physiques, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation dramatique dans laquelle se trouvent les habitants depuis plusieurs mois. Elle-même mère d’une enfant à besoins spécifiques, a interpellé récemment les élus locaux à travers une publication sur les réseaux sociaux afin de les pousser à prendre en charge les multiples problèmes auxquels la population est confrontée. Les doléances concernent notamment le manque criant d’infrastructures routières et l’absence de moyens de transport en commun. « En tant qu’habitants du lotissement 353, propriété collective 351, numéro 25 dans la cité des Orangers, nous souffrons le calvaire », a-t-elle souligné. « Nous avons énormément de mal à emprunter le chemin qui mène à nos foyers en raison de son impraticabilité. » Elle a ajouté que la situation est aggravée par la présence d’animaux errants – vaches, chiens, chats et même des poules – qui tournent du matin au soir autour des ordures ménagères. Faute de bacs à ordures, certains résidents, manquant de civisme, jettent leurs poubelles à tort et à travers, ce qui entraîne la prolifération de monticules de déchets jonchant directement le sol. Nouaouria lance ainsi un appel pressant aux autorités pour qu’elles procèdent rapidement au bitumage de la chaussée, afin que sa fille handicapée puisse se déplacer plus facilement. Elle insiste enfin sur l’urgence d’une intervention des responsables locaux afin d’améliorer le cadre de vie de cette agglomération urbaine, où les conditions actuelles demeurent indignes et alarmantes.
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